Layla

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- Depuis cet évènement je ne supporte non pas de voir du sang, mais de revivre ce genre de situation.

Me voila avec Ivan coucher dans notre lit depuis près de 30 minutes, il venait de me terminer son récit.

Je ne m'attendais pas a ce qu'il me raconte son passif, lui qui est si froid et insensible a ce qu'il entoure. Du moins c'est ce qu'il me faisait ressentir. 

Je comprends beaucoup mieux désormais pourquoi il se sentait si préoccupé par mon état.

Au moins il s'est calmé et moi mes crises se sont espaces.

Je l'ai rassurer, je lui ai dis que je n'avais pas l'endométriose, ce qui est vrai.

Mais je lui ai surtout dis car je voulais l'apaiser. Il a besoin de réconfort, il a besoin de moi.

Voila pourquoi je l'est attiré dans le lit, et je compte ne pas le laisser dormir tout seul ce soir.

Bien que son état s'est apaiser, il semble tout de même mal en point.

Et je me sens redevable envers lui, je ne peux pas le laisser ce soir, cette nuit tout seul avec ses démons. 

- Tu sais Ivan, le soir ou tu es venue chez moi. Je n'aurais jamais cru qu'un homme irait jusque là pour tenter que je vienne en voyage avec lui. Et aujourd'hui tu m'as prouver a quel point j'avais tort sur toute la ligne. Tu es un homme bon, un homme qui se préoccupe des autres et de leur santé. Je n'aurais pas pu imaginer mieux comme mari. Si jamais tu as besoins de réconfort, bien qu'il n'y a pas d'amour entre nous, sache que ma porte sera toujours ouverte.

Il me regarde les yeux larmoyants, et je sais que c'est les mots qui n'a malheureusement sans doute jamais entendu de la part de ses proches. 

Il ne parle pas mais se contente de baisser sa tête, peut-être qu'il ne veut pas être vu en train de pleurer. Comme moi le jour ou il a débarquer chez moi.

Un homme avait réussit a me faire pleurer, non de larmes de tristesse mais de soulagement, c'est ce que je voulais lui faire ressentir, ce soir. 

Qu'il se pose un instant et qu'il se décharge de tout ce qu'il a emmagasiner.

Je veux être son soutient, je veux être son refuge quand il ne se sent pas bien.

Apres tout c'est mon devoir de femme, de conjointe.

Il ma promis le soir de mon départ de Philadelphie qu'il serait un mari dévoué et je lui promet aujourd'hui que je serais la sienne, de mariée dévouée.

Ainsi je le prends dans les bras comme il l'avais fais avec moi, ce soirs la..

                                                                                       [  . ]

Jamais je n'oserais pleurer devant lui, il ne faut pas.  

Mais ses paroles.., c'est ce que j'ai toujours rêver entendre.

Mes larmes décident de ne pas écouter mon cerveau et mon esprit.

Elles coulent déjà

- Oh Layla..

Et voila Ivan qui s'approche de moi, il a l'air de vouloir me prendre dans ses bras. 

Ma conscience hurle de ne pas le laisser faire, je ne veux pas le laisser me voir dans une position de faible. 

Mais mon corps ne réponds plus, et mes larmes se démultiplies. 

MicochevickOù les histoires vivent. Découvrez maintenant