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J'ouvre tout doucement les yeux, réveillé par les rayons du soleil et par des bruits provenant de l'extérieur de la pièce où je suis.

Je ne sais pas où je suis, ni quel jour on est, ni comment j'ai atterri là. J'ai un affreux mal de tête, mon corps est complètement engourdi et j'ai la langue complètement sèche. J'essaie de me lever, mais je ne parviens pas à faire trois pas sans tomber par terre.

J'ai la gorge complètement enrouée, j'ai peur.
Je ne peux pas même pas savoir quelle heure il est faute d'avoir laissée mon téléphone à l'appartement.
La chambre dans laquelle je me trouve est très simple, mais spacieuse.

Un lit au milieu de la chambre, des murs de couleur blancs, deux grandes fenêtres surmontée de rideaux bordeaux et une petite table de chevet. Il y a également un énorme placard et une porte donnant sur une salle de bain.

J'inspire profondément, je décide d'ignorer ma tête qui me lance, la peur qui a pris place dans tout mon corps et ouvre la porte à la recherche d'une personne qui pourrait m'éclairer et m'aider à rentrer chez moi.
Il y a quelques heures, je voulais en finir, maintenant je veux surtout m'enfuir d'ici.

Lorsque j'ouvre complètement la porte, je me cogne contre un mur.
Je lève la tête pour me retrouver nez à nez avec avec une chevelure couper court comme à l'armée de couleur blonde.

Un mur ?

Le "mur" en question se retourne lentement pour tomber sur un visage. J'ai des frissons pleins le dos et la chair de poule. Son visage est inexpressif, ses yeux sont bleus-gris menaçants, l'entière de son cou et de ses mains sont rempli de tatouage qui doivent s'étendre sur le reste de son corps cacher par ses vêtements, ses sourcils sont froncés, sa mâchoire carrée, ses joues légèrement creuses.

Il est très grand de taille, il doit faire un mètre quatre-vingt-dix. Ses jambes ont l'air fermes et muscler malgré le tissu de son jean.
Il est beau, il est effrayant.

Je suis intimidée devant cette personne qui semble dégager une aura noire autour de lui, mais je n'ai pas le choix, je dois essayer de lui soutirer des informations pour sortir de là.

Moria : Bon-bonjour monsieur dis-je d'une petite voix presque inaudible.

L'individu en question me regarde fixement quelque secondes puis souris légèrement.

Inconnu : Bonjour. Répond-il de sa voix légèrement rauque.

Moria : De-désolée de vous déranger, mais je ne comprends pas vraiment comment j'ai attiré la et j'aimerais rentrer chez moi pouvez-vous m'aider ?

Il me regarde une nouvelle fois, mais cette fois-ci plus longtemps que prévu.

Inconnu : Première chose ne m'appeler plus monsieur, je m'appelle Darren ensuite j'imagine que vous devez avoir beaucoup de question, seulement ce n'est pas à moi de répondre, mais au boss. Je vais vous emmener directement à lui.

Darren ? Ce nom me dit quelque chose. J'ai des flashs, des morceaux de l'épisode d'hier.
Boss ? Encore ce surnom ? Pour quelle entreprise travaille-t-il pour être autant considérée ?

Moria : Je... Ah d'accord.

Il sort un téléphone de sa poche, compose un numéro et lance l'appel. Après plusieurs tonalités la personne décroche enfin.

Darren : Hola jefe. La chica acaba de despertarse, se pasea por el pasillo, parece perdida. ¿Lo llevo hasta ti? (Bonjour patron. La fille vient de se réveiller, elle se promène dans le couloir, elle a l'air perdue. Est-ce que je l'emmène jusqu'à toi ?)

La Mara SalvatruchaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant