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**dans ces épisodes (transformations) les phrases en italiques, sont les réflexions que Moria se fait à elle-même.


« Patience munyal »

Lorsque j'allais encore à l'école, c'est une phrase qu'une camarade de classe répétait très souvent. Elle disait, que dans un village au nord du Cameroun c'était une phrase qui étais très souvent dites aux femmes pour les aider à garder courage.

Elle avait même montré un livre sur ça.


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Aujourd'hui, de la patience j'allais en avoir besoin



                                                                                                                   Premier jour d'entraînement,



SAC DE RIZ


La patience.

Après, l'agilité des lancers de couteaux, l'impassibilité du charbon, je devais faire preuve de patience.

J'étais plutôt sereine ce matin sur la route. Je n'avais pas à encore souffrir. Je devais juste m'asseoir, m'allonger, peu importe et trier les grains de riz.

Je devais les prendre un par un de leur sac original et les mettre dans un énorme bol.

Aucun ne devait manquer. J'avais toute la journée. Simple non ?



Simple ? Foutaises.

Je devais ramasser les grains de riz avec une pince à épiler.

J'étais assis sur un petit tabouret, le sac de riz à ma gauche et le bol à ma droite .

Au début, je faisais la maligne. Je chantais tranquillement en triant, mais très vite, au bout d'une quarantaine de minutes, j'ai commencé à avoir mal au poignet, et j'étais fatiguée.

Maître Yung me regardait, avec un sourire en coin. Il se moquait ouvertement de moi.

Deux heures : j'avais une envie forte de dormir. Je n'avais même pas rempli le bol au quart. La tâche s'avérait beaucoup plus compliquée que dans mon imagination.

J'avais envie de prendre le sac et de le jeter par terre et de partir en criant. Je voulais m'arracher les cheveux tellement j'en avais marre.

J'attrape un grain de riz, je lève mon bras et le jette dans le bol.

La Mara SalvatruchaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant