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C'est le jour J. Aujourd'hui, je m'envole pour une nouvelle destination. Je prends les airs direction Londres.

Me créer une nouvelle identité, un nouveau caractère et un nouveau passé. Maintenant, je déciderai de ma vie en étant celle que j'ai toujours rêvé d'être.

Plus personne pour m'humilier. Je pourrais de nouveau respirer. Je veux mettre cette année demie derrière moi. Ça a été une vraie horreur.

Mon mental, mon corps et ma raison ont pris des coups. Je pensais devenir folle, sombrer dans une dépression sévère, pire que celle que j'avais déjà.

J'ai réussi de justesse à m'en sortir, je n'allais pas tenter le diable en restant ici, dans ce pays.

Je décide de m'apprêter, pour être prête à l'heure, pour ne pas rater mon vol.



Je viens d'arriver sur le parking de l'Aéroport. Il y a énormément de monde, les gens qui tirent les valises, ceux qui disent au revoir, les taxis qui essayent de se garer, les enfants qui prennent le tire bagages comme une trottinette...

Je remercie le chauffeur pour la course, enlève mes valises du coffre et commence à emprunter le même chemin que les autres.

Au moment où j'allais ouvrir les portes en vitres, j'ai été tiré en arrière avec une force, et jeté dans une voiture, qui a démarré en trombe.

Encore, qu'allait-il faire de moi ?

La voiture roule, et je vois mon projet de partir, s'éloigner petit à petit.


                                  🌸🌸🌸🌸

La voiture se gare enfin, à mon plus grand malheur, je reconnais la maison dans laquelle je suis.
Je n'ai pas le temps de protester qu'on me porte et m'enferme dans une chambre.

Qu'est ce qu'il se passe encore ? Je suis devenue leur souffre douleurs ? Je n'aurai donc jamais la paix ?

Je suis resté plus d'une heure ici et maintenant, j'étais sûr que j'avais raté mon vol.


Merde

J'essayais de parler sans utiliser une seule lettre de l'alphabet quand la porte s'ouvre sur Donovan.

Le contraire m'aurait étonné.

Il est habillé d'un simple jogging gris et d'un tee-shirt blanc ample.

Il s'avance et s'assoit en face de moi.

Je le regarde avec toute la haine que mon corps contient.

Donovan : J'étais obligé, dit-il pour entamer la discussion.

Je ne réponds pas, ma gorge me brûle de colère.

Donovan : Je ne pouvais pas te laisser partir ?

Moria : Pourquoi dis-je précipitamment. Tu ne veux pas juste me foutre la paix ?

Donovan : Non, je ne peux pas te laisser. J'ai besoin que tu restes.

Moria : Pour que je sois ton souffre douleur encore ? Dis-je en ricanant, l'impression de devenir folle.

La Mara SalvatruchaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant