La Mara Salvatrucha

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**dans ces épisodes (transformations) les phrases en italiques, sont les réflexions que Moria se fait à elle-même.

Le jour de repos, s'est super bien passer. Nous sommes partis à la plage. La baie de Yalong. C'est une plage magnifique. Le sable est blanc et fin et la mer est d'un bleu turquoise. Les collines sont vertes, digne d'un dessin animé Disney.

J'ai toujours adoré m'asseoir à l'ombre sur une plage et respirer l'air frais. L'air de la plage, l'air marin est tellement réparatrice.

Le seul problème, c'est le trajet. Six heures de route. Mais ça en valait la peine. De plus, voyager avec Cameron, c'est voyager comme une reine.

Un camping Car dernière génération. Un petit salon, une cuisine, toilettes, salle de bain et deux chambres. Il y a même une place pour un cinéma.

Nous avons mangé des spécialités chinoises, jouer à des jeux typiques du pays.

Cameron étais en short pendant que moi j'étais en robe légère. Pas de maillot de bain pour moi, je ne sais pas nager.

Je ne regrette pas cette journée, je regrette juste de l'avoir passé avec la mauvaise personne.

                                                                                                                            Lendemain,

Le réveil, a été extrêmement difficile. J'avais toujours mal, mais j'avais surtout peur de l'exercice.

Je me suis lavée avec douleur et paresse. Je redoutais tellement que je me demandais si j'allais réellement pouvoir continuer.

J'en avais marre de me poser ces questions et de toujours tout remettre en cause. J'en avais marre d'être toujours aussi fragile.

Je redoutais cet exercice. Marché sur du charbon en gardant un visage impassible est tout simplement impossible. Je vais avoir d'énormes brûlures.

Je n'ai pas le choix. Je l'ai voulue.

                                                                                                                Premier jour d'entraînement,

Je viens d'arriver sur le lieu de l'exercice en compagnie de Maître Yung. La marche va s'avérer plus horrible que prévu. C'est une grande piste, de près de quatre mètres de long. Elle n'est pas très large pouvant permettre à seulement deux personnes de passer en même temps.

Le charbon est noir, signe qu'il est froid et éteint. Des perles de sueur coulent de mon front. Je ne suis pas prête à ce qui va se passer, j'ai une boule au ventre. Je déteste ce ressentiment.

Maître Yung a une petite caméra dans la main et est debout de l'autre côté de la piste.

Maître Yung : Tu vas marcher normalement sur cette piste, sans stress, calmement. Pendant ce temps, je vais te filmer pour que tu puisses voir à quoi ton visage ressemble lorsqu'il est neutre. Quand ce sera le moment de marché sur le charbon tiède et chaud, tu devras t'assurer d'avoir exactement la même expression de neutralité qu'au début. On commence, déchausse-toi.

J'enlève mes chaussettes, et me dirige sur la piste. Elle est complètement froide.

Je marche, tranquillement jusqu'au bout. C'est désagréable parce que j'ai l'impression de marcher sur des cailloux.