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- Tu ne peux pas te passer de moi. Tu es encore venue me parler ! Qu'est ce qui se passe cette fois-ci, raconte-moi tout je t'écoute.

Son éternel sourire aux lèvres ne la quittait pas lorsqu'on discutait.

Donovan : Arrête de sourire bêtement. C'est important cette fois-ci.

Alejandra : Je t'écoute !

Donovan : Bon.. Hum... C'est à propos de Moria. Je crois que je ressens quelque chose pour elle, je n'arrive juste pas à dire de quoi il s'agit.

Alejandra : C'est pas un secret là, je le savais abruti.

Mon Dieu. C'est vraiment son problème ça.

Donovan : Tu ne peux pas juste m'aider au lieu de raconter ta vie espèce d'Idiote.

Alejandra : C'est qui que tu traites d'Idiote ?

Donovan : Tu vas m'aider oui ou non ? Soufflais-je exaspérer. J'aime ma soeur, mais elle m'énerve à certains moments.

Alejandra : Oui rololo c'est bon. J'ai entendu.
Premièrement, je le savais déjà. Deuxièmement je te l'avais déjà dit. Troisièmement, qu'est-ce que tu comptes faire ?

Donovan : J'en sais rien la situation est trop complexe. Je n'ai pas de méchanceté réelle à son égard parce qu'elle ne m'a jamais rien fait. C'est pas une ennemie. C'est pas une prostituée ou une traître. C'est une fille sans défense qui avait besoin d'aide.
J'ai passé énormément de temps avec elle, pour l'aider, mais maintenant, c'est moi qui suis tombé.
Ce n'est pas possible pour une personne comme moi de ressentir cela. Père m'avait toujours mis en garde contre les sentiments nuisibles.

Alejandra : Ah arrête je n'aime pas qu'on parle de lui et tu le sais. Père était hypocrite. Il vivait bien avec maman n'est-ce pas ? Ils nous ont eu non n'est-ce pas ? Pourquoi te l'interdisait-il alors ? Il n'est plus là Donovan. Quant à Maman, elle est fatiguée, vulnérable depuis sa mort.

Mon père était mort d'un supposé accident de voiture. Ma mère l'aimait tellement qu'elle n'a pas réussi à s'en remettre. Elle a déménagé dans une des maisons sécurisée de mon père un peu plus loin, près de la mer. J'allais très rarement lui rendre visite. La ressemblance que j'avais avec mon père étais assez frappante. Je ne voulais pas lui infliger plus de douleurs. Ma sœur, elle, avait été envoyer à Londres dès le bas âge par mon père pour échapper à la violence d'ici. Elle y allait souvent dans cette maison voir ma mère maintenant qu'elle avait grandis.
Mon père est mort, lorsque j'étais adolescent. J'ai dû donc apprendre à grandir sans famille, loin de tous avec pour seule compagnie Darren.

Donovan : Je n'en sais rien Alejandra. Tout ce que je sais, c'est que maintenant ses sentiments sont là, que personne ne m'a jamais appris à les utiliser. Je suis sûr d'ailleurs qu'elle ne ressent absolument rien pour moi.

«Tu te mens toi a même.»

«Pourquoi t'aurais t'elle rendu ton baiser alors ?»

«Pourquoi l'as-tu appeler mon amour ?»

«Le grand mafieux aurait-il peur de s'engager ?»

Je secoue la tête pour faire partir ses voix. Je devenais vraiment fou.

Alejandra : Les utiliser ? C'est pas des pouvoirs magiques Donovan et puis comment tu peux en être sûr ?

Elle a commencé à éclater de rire jusqu'à en pleurer.
Elle m'exaspère à un point parfois.

Donovan : Tu as très bien compris là où je voulais en venir.

La Mara SalvatruchaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant