La Mara Salvatrucha

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Lendemain,

Hier, j'ai passé le reste de la journée à m'occuper de certains points concernant ma mafia.
Être le chef de la mafia la plus grande et la plus dangereuse est chose difficile. Je devais continuellement me déplacer et faire preuve d'animosité pour paraître toujours mauvais pour que les autres mafia ne pense que je m'étais affaibli.

Ce matin, je suis dans mon bureau privé. Debout près de ma fenêtre, main droite dans la poche de mon pantalon et main gauche tenant mon verre de whisky.
Les images de la vidéo continuaient de tourner en boucle dans ma tête. Je devais trouver un plan avec Darren mon bras droit.
Je fis demi-tour, dépose mon verre sur ma table, récupère mon téléphone dans ma poche et compose le numéro de Darren.

Après quelque secondes il décroche

Donovan : Darren, monte me rejoindre dans mon bureau.

Darren : S'il te plaît ? C'est pour les chiens ?

Donovan : La ferme ! Ramène-toi, c'est à propos de Moria.

Darren : J'arrive.

Bien sûr lorsqu'il s'agit d'elle monsieur le mercenaire accourt. Sale con

Je décide de prendre les devants, je retourne dans la discussion avec Jùan, clique sur la vidéo d'aveu de Moria et mets sur pause en attendant l'arrivée de Darren.

Quelque minutes plus tard, le visage de mon bras droit apparaît dans mon champ de vision.

Donovan : Pourquoi tu as mis autant de temps ?

Darren : J'étais aux toilettes quand tu m'as appelé

Je l'ai regardé avec une pointe de dégoût sur le visage pendant que lui ricanait.

Donovan : Touche pas mes affaires si tu ne t'es pas laver les mains ! Je te préviens tout de suite.

Darren soulève ses bras pour me montrer ses mains encore recouvertes de goutte d'eau.

Donovan : Bon, assis toi il faut qu'on parle de Moria.

Son visage devint plus sérieux, et sans perdre une seule seconde il vint s'asseoir sur le fauteuil en face de moi.

Donovan : J'ai demandé à Jùan de me procurer toutes les informations à savoir sur Moria.

Darren leva un sourcil comme pour me demander si j'étais sérieux

Donovan : Arrête de me regarder comme sa. Elle peut très bien avoir jouée la comédie du suicide pour m'attendrir et venir juste dans l'intention de voler des informations sur moi.

Darren souffla bruyamment s'ajusta dans le fauteuil et me regarda droit dans les yeux.

Darren : Tu l'as bien regardé ? Je veux dire vraiment bien ? Elle mange à peine, elle passe ses nuits à pleurer, elle tremble à chaque fois qu'un de tes hommes passent devant elle, elle parle presque en chuchotant, elle préfère lire plutôt que d'être sur son téléphone. Le pire ! Elle ne veut même pas le récupérer. Elle est fragile. Elle n'a rien d'une espionne ou d'une personne nuisible pour la mafia.

Je pris quelque minutes ou je demeurais silencieux pour méditer sur les paroles de mon bras droit. C'est vrai que de ce point de vue, Moria avait l'air inoffensive. Mais comment pouvait-on avoir subi autant de chose sans jamais essayer de riposter

Donovan : Je n'arrive pas à comprendre comment elle a pu subir tout ça, sans devenir une personne mauvaise. Ce qui ne nous tue pas, nous rend plus fort. Pourquoi n'a-t-elle pas essayer de jouer la carte de la personne que rien n'atteint pour se protéger ? Pourquoi n'a-t-elle jamais rendu le mal qu'on lui a donnée ? Pourquoi elle ne s'est jamais battu.