Je me perdis dans le fils de ma partition et laisser les étoiles en écouter le chant.
"Je suis tellement désolé..."
~~~
Il chutait...
Comme à son habitude, il tombait dans un gouffre infini. Le même depuis ses 11 dernières années de torture continuelle.
Mais cette fois-là, cette lumière apparue face à lui, illuminant ses cauchemars. Il essaya de l'attraper dans un geste de désespoir espérant sortir de son obscurité.Hongjoong.
Mes yeux s'ouvrit dû au soleil qui venait de se réveiller d'un long sommeil. Je me redressais instantanément me perdant dans l'espace qui m'entourait. Mes sens étaient affolés. Je ne savais plus où j'étais, qui j'étais et pourquoi j'étais ici étendu sur cette plage comme un clochard.
Tout était flou.
Malgré un temps d'adaptation mes souvenirs de la veille revenaient peu à peu.
Seonghwa.
Seonghwa.
Seonghwa.
Seonghwa.
Il n'était plus là. Il m'avait laissé seul, les vêtements à moitié enlevés et des marques trônant sur mes poignets.
Avais-je rêvé ?
Notre bulle n'était qu' illusion ?
J'étais perdu, complètement perdu dans la tempête de mes pensées.Ma main passa rapidement dans mes cheveux remplis de sable.
La panique me gagnait.
Ma bouche avait un goût d'amertume et mes lèvres étaient sèches.
Des nausées commençaient à me prendre.
Mon cœur se serrait, comme cette nuit-là.
L'oxygène diminué autour de moi, comme cette nuit-là.
Et mes pupilles commençaient à me brûler, comme cette nuit-là.Je mourrais.
Non.
Je disparaissais.Mon crâne me frappait brutalement encore et encore, comme eux l'ont fait avec moi.
"C'est juste pour s'amuser arrête de pleurer."
Son sourire, son visage.
Jamais je ne l'oublierais, jamais je ne lui pardonnerai ce qu'il m'a fait devenir à mon âme et mon corps.
Ma main droite cherchait mon collier mais rien. Il n'était plus là, comme Seonghwa.
Il avait disparu et maman aussi comme eux.
Les larmes me pris et un sanglot, puis deux, trois et une averse.
Mes genoux se collaient contre mon torse pendant que mes bras passaient de chaque côté de ma tête, bloquant le sons rentrant et sortant de mes oreilles.Il y avait trop de bruits, trop de rires, leurs rires.
Le sable s'évaporait sous mon poids et la nuit remplaça la journée en une fraction de seconde. Les lignes de mon destin autrefois sanglantes ressortaient tâchant le peu de lumière qu'il me restait.
Mon âme s'éteignait pendant que mes pleurs résonnaient. Dans un dernier effort d'espoir pour atteindre la paix avec moi-même, mes iris se plisser, regardant cette silhouette au loin s'avançant vers mon frêle corps au bord de l'agonie.
Elle se baissa pour être à ma hauteur, scrutant chaque détail de mon visage, cherchant un signe ou une expression quelconque.
Elle m'accompagnait dans ma tempête, bravant les vagues pour me serrer dans ses bras, dans une étreinte de tendresse.Son odeur que j'aimais tant, sa voix qui m'avait bercé durant mon enfance. Je me sentais apaisé, une chaleur brûlée dans mon cœur, sa chaleur.
"Respire mon lapin tout va bien."
Je me laissais partir dans les profondeurs de ces abysses pendant quelques secondes qui semblaient durer une éternité dans un monde parallèle.
Mon estomac émit un faible cri de famine, me forçant à me redresser malgré le manque d'envie qui m'animait.
Je pris sa main et nous quittons cet enfer dans lequel j'étais prisonnier.
Le trajet fut silencieux, aucun de nous deux ne voulais briser ce bruit sourd. Le chant des oiseaux et le son des arbres étaient les seuls qui comblaient ce vide.Mes larmes avaient fini leurs routes et mes joues étaient toujours humides. Je sentais que mes yeux avaient enflé et mon nez me piquait affreusement.
Un soupir me passa la barrière de mes lèvres une fois le seuil de ma porte passé. Un morceau de pain à la bouche, je m'avançais d'un pas lent vers mon cocon. Mes bras passaient par-dessus mon haut, le laissant glisser sur le parquet de ma chambre.
Mon corps déambulait jusqu'à mon lit. Je m'effondrais dans les draps cherchant une once de chaleur. Je laissais mes pensées s'évaporer dans un notre monde.
Le sommeil me pris dans un baiser doux, me plongeant dans un nuage de rêves ainsi que de cauchemars.
Une vibration me fit sentir de ma rêverie. Mes mains tâtaient ma table basse à la recherche de l'objet en question.
Mes yeux se peignaient à s'ouvrir, un gémissement plaintif me prit quand ma main gauche attrapa mon cellulaire."Quoi..."
"Salut Joong, comment tu vas ?"
Sa voix grave résonnait dans mes oreilles. J'étais heureux de l'entendre même si ce n'était était absolument pas le moment idéal pour.
"J'ai pas très envie de parler Mingi."
Je me redressais, posant mon dos sur le cadre du lit.
"J'en ai clairement marre de ton comportement. Tu n'es pas mieux que les autres sérieusement. Vous êtes tous les mêmes à passer votre temps à vous plaindre, à ne pas voir plus loin que vous-même."
Sa voix se fit plus grave voir briser.
"Pardon ? Ok, peut-être que tu ne vas pas bien mais ce n'est pas une raison pour me parler comme ça Mingi. Je ne t'ai rien fait.
J'ai toujours fait de mon mieux pour t'aider."Je ne comprenais pas sa réaction. Pourquoi il me parlait comme ça. Pourquoi il me reprochait des actes que je n'avais pas commis ?
Un rire franc se fit entendre de son côté, ce qui me laissait perplexe.
Il devenait fou ?"Tu te fous de ma gueule Hongjoong."
Un craquement.
"T'as foutu quoi même, rien du tout."
Un deuxième.
"La seule chose que tu as faite c'est parler de toi. Ça va Hyuna ? Non, parce que tu changes, tu deviens comme elle."
Une explosion.
"Tu es juste égoïste Kim Hongjoong. Merci de m'avoir regardé couler."
Il avait raccroché me laissant seul encore, pour mort. Livré à Thanatos et personne d'autres.
Le début de la fin avait sonné dans les clochers des enfers.
Wave
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Bonjour ou bien bonsoir :)
J'espère que vous allez bien !
Le chapitre 10 me tenait énormément à cœur et j'ai longtemps hésité à le poster. J'espère sincèrement qu'il vous plaira.
Bonne lecture <3
Spaikly
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Wave °Seongjoong
Hayran KurguJe ne supportais plus ce que j'étais. Tout ce que je voulais faire c'était me noyer au plus profond de mes plus sombres pensées. Du moins, c'était avant t'avoir vu, toi et tes cheveux de jais... Entendais-tu mon crie silencieux Seonghwa ? Parce que...