chapitre 18

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Amélie

Après l'entraînement, j'ai décidé de passer le reste de la journée avec les garçons, c'est une belle journée alors autant en profiter avec mes amis. Les gars sont en train de jouer à FIFA pendant que je suis en train de discuter avec Antoine.

- Alors avec Kylian, ça avance ?

- Comment ça ?

- Bah vous deux, ça avance ?

- Je ne vois pas de quoi tu parles.

- Mais tu es borné toi ce n'est pas possible, vous allez finir par vous mettre ensemble ou pas ?!

Je ne sais plus quoi lui dire, je le regarde avec de grands yeux, si moi je suis borné, lui il a besoin de lunettes.

- Je suis déjà en couple Antoine, avec Pedro. On a décidé de se donner une seconde chance. Kylian et moi on s'est mis d'accord pour garder une relation purement amicale.

- Amicale ? Laisse-moi rire ! Vous êtes attiré l'un à l'autre, c'est évident que vous allez finir ensemble un jour ou l'autre. Tu ne peux pas le nier Amélie.

- On est juste ami Antoine. Oui, Kylian me plaît beaucoup et de plus en plus au fur et à mesure que j'apprends à le connaître mais on est juste ami et c'est très bien comme ça. Je suis avec Pedro et je ne veux pas le faire souffrir.

- Je comprends tout ça mais pour le moment c'est ton cœur que tu fais souffrir pour le bonheur d'un autre.

- Je ne comprends pas.

- Est-ce que tu aimes Pedro ?

- Je... Euh... Oui bien sûr que oui.

- Mais est-ce que tu ressens la même chose quand tu es près de lui que quand tu es près de Kylian ?

Je ne sais pas quoi répondre à sa question parce que honnêtement, je n'y ai jamais réfléchi.

- Tu n'es pas obligé de répondre à cette question tout de suite. Penses-y et un jour tu finiras par trouver la réponse par toi-même et ce jour-là, tu auras les réponses à toutes tes questions.

Je le regarde, étonnée, ce mec est philosophe à ces heures ce n'est pas possible autrement.

- C'est comme ça que tu as su pour Érika ?

- Non, avec elle c'est différent, je l'ai toujours su que c'était elle la femme de la vie. Je ne vois pas ma vie sans elle.

On voit dans ses yeux à quel point il est amoureux, c'est tellement beau à voir .

- J'espère un jour avoir le même regard que toi quand tu parles de ta femme.

- Tu l'as déjà ce regard.

Kylian

Je détourne les yeux de l'écran de la télévision pour voir ma brune discuter avec Antoine. Je suis content qu'elle passe la journée avec nous. Non seulement parce qu'elle est auprès de moi mais aussi parce que je sais que les gars l'apprécient beaucoup et que sa présence dans notre groupe nous fait du bien. On se confie à elle sans avoir peur d'être jugé, elle est très attentive et trouve toujours les mots justes pour nous remonter le moral et donner des conseils. Cette femme est quasi parfaite. Elle pourrait être totalement parfaite si son cœur n'était pas déjà pris par un autre. Je sais que notre relation est simplement amicale mais je n'arrive pas à me l'enlever de la tête, elle hante mes pensées la journée et je la retrouve dans mes rêves le soir. Je sens qu'elle est en train de me changer parce que avant elle, je n'arrivais pas à m'attacher à quelqu'un, je n'arrivais pas à faire confiance, je n'arrivais pas à voir un avenir avec une femme, mais elle est arrivé dans ma vie et a tout bousculé sur son passage. Un véritable ouragan mais la meilleure tempête de ma vie.

Je termine ma partie sur un match nul et me lève pour aller la voir. Quand ils me voient arriver, les deux amis coupent court à leur conversation.

- Vous parliez de quoi ?

Ils se regardent tous les deux pour savoir quoi me répondre.

- De tout et de rien à la fois. Me dit Amélie en souriant.

- Ça te dit de faire une partie avec moi ?

- Oui pourquoi pas.

Elle se lève avec Antoine et on part s'installer sur le canapé. Je choisis son équipe comme elle me la demander puis choisi la mienne et on commence le match. Elle se débrouille plutôt pas mal pour quelqu'un qui n'a joué qu'une fois dans sa vie mais néanmoins je finis par gagner la partie au grand désarroi de la brune. Elle croise les bras et boude en disant que ce n'est pas juste qu'elle ait perdue. Elle est trop mignonne quand elle fait cette tête. Je souris et la prends dans mes bras.

- Tu t'es quand même bien débrouillé, tu gagneras sûrement la prochaine fois.

- Tu aurais pu me laisser gagner quand même.

Je rigole face à sa remarque.

- Non, ce n'est pas mon genre, j'aime trop gagner pour ça.

Elle relève la tête et me regarde avec des yeux ronds ce qui me fait encore plus rire. J'embrasse son front et ressers mon étreinte. J'aimerais rester comme ça pour le restant de mes jours.

Amélie

Je suis resté toute l'après-midi auprès de Kylian et ce n'était pas pour me déplaire, bien au contraire. Les gars m'ont demandé de dîner avec eux et je n'ai pas pu refuser, avec leurs yeux à la chat Potté je ne pouvais pas refuser. C'est comme ça que je me retrouve entre Kylian et Antoine et Olivier se trouve en face de moi pour un dîner plutôt mouvementé.
Se retrouver à la même table avec que des hommes passionnés de foot n'est pas de tout repos. Ça part en débat sur qui est le meilleur joueur du monde, qui sera le futur ballon d'or et plein d'autres sujet sur ce même thème qui les réunit tous. Néanmoins, ça me fait plaisir de pouvoir être le témoin de leur débat, on voit à quel point ils aiment ce sport, à quel point ils sont passionnés. Je les regarde tout en écoutant chaque point de vue.

Kylian

Amélie a accepté de dîner avec nous pour notre plus grand plaisir. On est en train de débattre sur qui sera le futur ballon d'or cette année, Amélie ne dit rien mais elle a l'air de s'intéresser à notre conversation malgré tout et écoute les positions de tout le monde. Soudain, je la vois détourner le regard vers Benjamin qui s'apprête à couper ses spaghettis, mauvaise idée Ben.

- Pose-moi ce couteau et cette fourchette sur la table Benjamin, doucement. Lui Dit-elle.

Un silence de plomb s'installe dans la pièce, toute les conversations on été mis en suspend et tous les regards se posent sur Benjamin et Amélie. Il la regarde avec des grands yeux en s'exécutant tandis qu'elle ne lâche pas son regard un instant. Elle fait flipper quand elle est comme ça mais je peux la comprendre, les Italiens et les pâtes, c'est une grande histoire d'amour et chez eux, c'est sacré. Elle secoue la tête de gauche à droite, je crois qu'elle a envie de le tuer.

- Ça va pas Benjamin, on ne coupe pas les spaghettis.

Et d'un coup elle se met à parler italien en agitant ses petits bras dans tous les sens. Je ne comprends absolument rien de ce qu'elle dit mais c'est plutôt marrant. Le fait qu'elle parle italien lui donne un charme en plus, je ne peux que la contempler. Quand elle a enfin fini sa tirade, Benjamin lève les mains en l'air comme si elle le tenait en joug.

- Je suis désolé, je te promets que je ne recommencerais plus.

- Tu as plutôt intérêt. Je t'ai à l'œil Benjamin, je t'ai à l'œil.

Son avertissement a le don de faire rire toute la tabler. On finit le dîner dans la bonne humeur et la rigolade.






















Et voilà pour le chapitre 18

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