Chapitre 18

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- J'ais juste dis que la porte était ouverte et que Crackstone vous passionne.

Je ris jaune.

- Le Père Fondateur de notre belle ville vous amuse à ce point petite.

- Votre « Père Fondateur », comme vous dîtes madame n'est pas celui que vous croyez, mais si vous preniez la peine de vous renseigner vous le seriez.

Je partis mais avant de sortir je lui dis, en lui faisant mon plus beau sourire dans le but de montrer mes canines que je cache habituellement :

- Et jeune fille sachez que je suis plus âgé que vous, vos parents et grands-parents réunie. Faites attention la prochaine fois.

Je sortis donc en prenant La Chose avec moi pour que Mercredi me suive ce qu'elle fit.

- Pas de question.

- Et si non quoi ?

- Je te fais taire.

- Tu peux toujours essayer de me tuer mais je doute de ta capacité à le faire.

- je ne parlais pas de te tuer.

- tu veux me faire taire comment alors.

- en t'embrasent.

Ses joues rosir puis elle dit :

- Tu ne le feras pas.

- Ah ouais ?

- Oui.

Je la plaquai contre le mur puis rapprocha mon visage de siens en la regardant de façon provocatrice, dans les yeux.

- Ne joue pas à ce genre de jeux avec moi Mercredi.

Ses yeux descendirent sur mes lèvres.

- A moins que tu ne joues pas.

Je lui susurrai :

- A moins que tu en ais envie.

En moins de deux secondes c'et moi qui me retrouva plaquer contre le mur, c'est toujours pareil avec les Addams tu crois avoir le dessus puis non, elle me lança avec un petit sourire narquois :

- Ce n'est pas moi mais toi qui est amoureuse n'échange pas les rôles.

- Tu parles de quoi là ?

- Du poème que tu as accrocher dans la cour.

- Ah. Heu comment dire ? Ce n'est pas moi qui l'ai accroché, et ce n'est pas pour toi que je l'ai écrit.

- Tu connais un autre Addams ?

- Je connais UNE autre Addams.

- Qui est-ce ?

- Je pense que je ne peux pas te le dire.

- Je ne te laisse pas vraiment le choix.

- Tu ne devais pas aller voir heuu Tyler ?

- Si.

- Alors vas-y.

- Tu ne viens pas ?

- Non je dois faire quelque chose.

- D'accord. Mais cette discussion n'est pas terminée.

- Oh que si.

- On verra bien.

Elle partit vers le seul petit café de la vile, seul endroit où je n'avais jamais mis les pied, quelque chose me repoussais, tout mon corps fuyais cet endroit autant que la peste.

De mon coter je suis allé au seul endroit où je me sens bien et en sécurité.

...

- C'est frustrant quand même... je veux dire y'a pas si longtemps que ça on était bien toutes les deux, je... je commençais doucement à comprendre que je t'aimais... mais... mais il a fallu que tu prennes ce putain de couteau à ma place... je suis un vampire merde... ça m'aurais rien fais...

Je commençais à avoir les larmes aux yeux.

- Tu veux savoir ce qui est frustrant ? c'est que tu sois morte devant mes yeux sans que je ne puisse faire quoi que ce soit... et... et je sans con d'avoir pu croire qu'on resterait ensemble jusqu'à la fin pour l'éternité juste toi et moi, contre le reste du monde s'il le fallait...

Mes larmes se mirent à couler sans vouloir s'arrêter pour finir par venir s'échoué sur mon tee-shirt.

- J'ai... je n'ai jamais rien pu faire sans toi, j'arrive plus à avancer sans ton soutient, sans tes mots doux, tes câlins. Sa peut sans doute te sembler con se que je te dis mais je t'aime, alors je sais je te l'ai déjà dit mile fois mais je te le dirais autant que nécessaire, et si je ne peux plus parler et bien je te le dirais avec des signes, si je ne peux plus te le dire avec des signes je le ferais par le regard et, si je ne plus faire ça non plus je trouverais un autre moyen de te le faire comprendre.

- y'a pas longtemps j'ai appris que mon frère était encore en vie, et que tout ce qu'il cherchait à faire c'était de me protéger de... de mon... ça fais 400 ans et je n'arrive toujours pas à le dire, à chaque fois je... je le revoie ce souvenir, j'en ais le corps qui tremble de peur, ça me parait tellement réel, je revoie cette scène tourner en boucle dans ma tête rien que d'y repenser j'en es mal au cœur, j'ai envie de vomir, de... de lui faire autant de mal qu'il m'en a fait mais... mais je sais. Je sais que je n'en serais pas capable, je te déçois ? moi aussi je suis déçu de moi, mais je me sens plus sale qu'autre chose je peux prendre autant de douches que veux, laver chaque recoin de ma bouche mais ça ne m'aide pas plus je le fais, plus je me sens sale.

Je m'allongeais regardant les nuages passer et laissant les larmes silencieuses couler sur mes joues jusqu'à ne plus en avoir, mes yeux se fermèrent doucement.

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Chapitre très dure à écrire, je pleure actuellement toutes les larmes que mon corps possède.

En tout cas j'espère que ça vous aura plus.


Promesse fantômeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant