Chapitre 7

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Wilhelm et Simon s'était donné rendez-vous chez le bouclé pour faire l'inventaire des affaires pour Freya, comme la couleur du mur, les affiches et tout le bazard de décoration. Couché dans les bras de Wilhelm, Simon cherche une bonne couleur pour les murs.

- Violet pastel ? Propose Simon.

- Du lila ? Propose Wilhelm.

- C'est pas pareil ?

- Non. C'est deux teintes proches, mais différentes.

Simon hoche la tête et se recale bien contre le torse de son amoureux.

- Tu penses que ça sera bientôt terminé ? Demande le blond.

- Aucune idée. Faut voir combien de temps le père d'Ayub prend pour les meubles, et aussi le temps que la peinture sèche. 

- T'as cherché de la place pour le terrarium ?

- Bah, j'attends toujours les mesures, surtout.

Wilhelm lâche un petit rire gêné.

-Dès que je rentre, je te l'envoie.

Simon sourit et pose son téléphone.

- Faut pas qu'on s'emballe trop. Le mieux pour la petite, à mon avis, c'est que plus tard on prenne une maison.

Wilhelm lâche également son téléphone et regarde Simon.

- Tu voudrais qu'on prenne une maison ensemble ?

- Bah oui, pourquoi ? Tu veux pas ?.. Non, je sais ! Je vais trop loin ! Je...

- Simon, calme. Je suis très content que tu nous imagines ensemble dans le futur. Tu ne vas absolument pas trop loin, mon cœur.

- Alors... J'avais imaginé plein de truc...

- Tu veux raconté ?

- T'es sûr ?

- Je veux savoir comment tu nous imagines plus tard.

- Alors, euh... On aurait une petite maison pas très loin de la ville, parce qu'en ville c'est chiant pour les maisons. On aurait un grand jardin avec une marre pour Billy et Sally et... Et peut être un chien ? Je sais que tu rêves d'en avoir un, alors...

Wilhelm l'embrasse sur le front.

- J'adorerais avoir tout ça, mon cœur.

Un grand sourire apparait donc sur le visage de Simon.

- T'as toujours rien trouvé sur le destinataire du message ? Finit par demander Simon en revenant avec deux verres de coca.

- Non. Et j'ai aucun autre message. 

Simon se rassoit sur les genoux de Wilhelm et lui tend un verre.

- C'est quand même étrange, non ?

- Très. 

Freya, couché dans un berceau, se met à pleurer. Wilhelm fait signe à Simon de descendre de ses genoux pour qu'il aille chercher la petite, ce qui fait légèrement lever les yeux de Simon au ciel.

- En tout cas, c'est très gentil de ta part d'accepter de changer la chambre pour Freya, reprend le blond en se posant sur le canapé.

Il commence à donner le biberon à l'enfant qui arrête de pleurer.

- Mais c'est normal ! Regarde comme elle est adorable.

Le ton de Simon sonne faux. Il est vrai qu'il trouve Freya mignonne, mais il n'avait pas prévu de supporter les cris d'un bébé avant quelques années.

Baby, I love/hate youOù les histoires vivent. Découvrez maintenant