Chapitre 20 : Faiblesse

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Harry

Je laisse passer devant moi Zuri pour ensuite suivre les autres, bien que je ne sache pas ce qui s'est arrivé et que j'ai un cadenas dans la tête ne me rassure pas du tout, j'essaye de paraître plus normal. Pourtant, il me semble que je n'arrive pas à le cacher puisque Zuri me prend la main. 

Je m'arrête parce que Zuri se posta juste devant moi pour que je m'arrête et qu'elle puisse me parler.

Zuri : Tu sais Harry, tu n'es pas obligé de faire de l'humour ou de faire le fou ou de te bourrer la gueule pour cacher tes sentiments.

Je n'ai pas envie de la regarder et qu'elles me voient, que je suis faible, j'ai appris pendant toute ma vie à cacher mes sentiments, la mort de ma mère puis mon père qui m'abandonne, je sens les mains de Zuri qui prennent mon visage dans son regard, je peux lire du courage et le bien qu'elle procure autour d'elle.

Zuri : Harry, regarde-moi, je ne te veux pas de mal, tu peux me le dire.

Sans que je le veuille, une larme sort de mes yeux, c'est la première fois que je montre mes sentiments.

Moi : J'ai peur et je suis à la fois énervé contre mon père.

Je sens Zuri m'emmener sur un banc et nous assoir tous les deux, des étudiants passes devant nous, je ne me sens pas du tout à l'aise, mais voyant que je n'étais pas bien, elle resserre la pression sur ma main.

Moi : Je déteste de me sentir impuissant, je me sens abandonner, mon père m'a abandonné, ma mère est morte et lui, il m'a laissé ici disant que c'est ma faute qu'elle est tombée malade. Dis-je en colère

Zuri : Euh Harry, calme-toi. Me dit-elle calmement 

Moi : Je n'arrive pas.

Je sens des éclaires traverser mes doigts quand je suis en colère, je n'arrive pas à contrôler, j'applique ce que Monsieur Scott m'avait dit de faire en cas de perte de contrôle, je ferme les yeux en pensant à quelque chose de positif.

J'inspire et expire, commencent à calmer ma colère, je sens la main de Zuri dans mon dos tout doucement, j'arrive à reprendre mes esprits, je voyais dans le regard de Zuri de la pitié et de la tristesse dans son regard, je prends une grande inspiration et reprends mes esprits.

Moi : Maintenant, tu le sais pourquoi je suis comme ça, je n'arrive pas à contrôler mes pouvoirs quand je laisse parler mes sentiments.

Je prends ma tête entre mes mains.

Moi : J'ai l'impression d'être un monstre.

Zuri : Harry, tu n'es pas un monstre, regarde-moi. Elle s'abaisse à ma taille. 

Je n'ai pas envie de la regarder pour encore craquer devant elle, encore une fois, je la sens prendre mes deux mains qui étaient sur ma tête. 

Zuri : tu n'es pas un monstre, tu es simplement un humain avec des superpouvoirs magique et qui sait ce contrôlé et tu ne t'inquiètes pas, Monsieur Flores va débloquer ce que tu as dans la tête.

Un silence ce fait entre nous deux, il n'était pas pesant, mais il était bienveillant, je regarde Zuri dans les yeux et lui souris-je me lèvent pour la prendre dans mes bras en faisant une longue étreinte.

Moi : Merci. Dis-je en lui chuchotant à l'oreille 

Je la vois sourire, ce qui provoque le mien.

Zuri : Bon, on ne va pas les faire attendre encore plus, il faut débloquer ce qui a dans ta tête.

Moi : Bon, allons voir ce qui a dans ma tête.

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