🔧Capitolo 18 : DANZA🔧

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Attention ce chapitre contient des trigger warning ! Violence, maltraitance physique.

Personne n'est obligé a lire l'intégralité de ce chapitre.

Prenez soin de vous !

Una donna.









Miran :



Villa des Dalmat :


Milo et moi venons à peine de terminer nos plaisanteries quand je remarque la disparition de la nipote. J'échange un bref regard avec lui, me demandant à quel moment elle a quitté la cuisine.

- Ça s'arrange entre vous deux ? Luca me parle de votre altercation.

- Je ne sais plus comment faire avec elle. C'est la deuxième personne, après mon père, à oser me tenir tête de cette manière.

- Tu devrais lui laisser un peu de temps pour s'adapter.

Je passe mes mains dans mes cheveux, frustré. Je déteste parler d'elle.

- Ce n'est absolument pas le moment de lui accorder du temps. Les caméras de surveillance de Calergi ne peuvent pas attendre. Elle doit me redonner l'accès au plus vite.

Il prend une gorgée de thé avant de répondre.

- Je sais que les affaires passent avant tout, mais tu devrais essayer d'attendre quelques jours et adopter une autre approche. Alya est tout aussi têtue que toi. Elle reprendra le travail quand elle l'aura décidé.

- C'est ça que je ne supporte pas, qu'elle m'impose ses règles. C'est moi le parrain ici, c'est moi qui donne les ordres à exécuter quand je le demande.

Milo me fixe longuement, cherchant probablement ses mots.

- Nous savons tous les deux que ça ne fonctionnera pas avec elle. Alya n'a pas peur de toi, Miran. Elle ne te craint pas, et je ne sais pas pourquoi. Tes hommes tremblent à ta simple vue, alors qu'elle, non.

- Tu crois que je ne le sais pas ? Si ça ne tenait qu'à moi, l'aurais déjà enfermée. Mais, cette folle porte mon nom.

- Elle te plaît ?

Je le regarde, abasourdi par sa question.

- Tu te moques de moi ? Tu veux vraiment que je te casse les dents ?

- D'accord, desserre ton slip, je blaguais.

Je lui lance un regard sévère pour lui faire comprendre qu'il doit reprendre son sérieux. Ce n'est absolument pas le moment de plaisanter.

- D'ailleurs, les Congolais se plaignent d'avoir retrouvé l'un de leurs hommes morts.

Je me redresse, prenant conscience de ce que vient de dire Milo.

- Je ne l'ai pas tué, c'est la nipote qui l'a poignardé.

Il me regarde, choqué par ma déclaration.

- Comment cela a-t-il pu arriver ? Pourquoi l'as-tu laissé faire ?

- Disons qu'il l'a sous-estimée et insultée. Il méritait ce qui lui est arrivé.

- Tu es en train de dire qu'elle l'a tué de sang-froid ? Comment elle a fait ça ?

Moi-même, j'ignore d'où viennent ces capacités à manier les armes blanches, ses tirs sont toujours d'une précision surprenante.

- Elle ne voulait pas le tuer, simplement le blesser. Ne lui dis pas qu'il est mort.

Je fixe Milo avec un mélange de frustration et de colère. Ce fils de pute allait mourir de toute façon, que ce soit par moi ou par elle. Je réprime ma colère, me rappelant que je ne peux pas me permettre de perdre mon sang-froid.

ScambiataOù les histoires vivent. Découvrez maintenant