🔧Capitolo 20 : USCITI🔧

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Attention ce chapitre contient des trigger warning !!! Violence, sang, agression sexuelle ...

Si vous vous sentez pas capable de lire le chapitre ne vous forcez pas.

Prenez soin de vous <3

Tanti baci !!
una donna






 Alya :



Dans la chambre froide:






Le mépris que j'ai envers nos ravisseurs ne fait qu'accroitre depuis leur entrée. Alors que Miran échange avec celui qui me parait comme le dirigeant de cette organisation, je profite de ce moment d'inattention pour m'approcher de son accompagnateur qui est à quelques mètres de moi.

Je me relève avec difficulté, les membres glacés et endoloris, je m'approche en faisant attention à ne pas faire de bruit avec les chaines qui entourent mes poignets. Je repére un poignard dans sa poche arrière qui nous sera peut-être utile.

Mes mains sont tremblantes, ma bouche est pâteuse et je crains de me faire surprendre. J' échange un bref regard avec Miran qui ne semble pas comprendre ce que j'ai en tête. Tout doucement, je tire sur les chaines pour approcher ma main de sa poche. Avec difficulté, je réussis à attraper l'arme blanche. Alors qu'il vient de se rendre compte de mon geste, je m'empresse de l'assommer avec un coup précis à la tête. Il s'effondre au sol, inconscient.

La panique s'empare de moi. Lors de la chute du corps, un bruit sourd se produit. Je cache immédiatement l'arme que j'ai récupérée. Le parrain se retourne vers moi, en furie, comprenant que j'ai attaqué son accompagnateur.

- Sale garce, je vais te tuer, crache-t-il.

Le parrain se précipite vers moi, le visage déformé par la colère. J'essaie de reculer, mais mes pieds s'emmêlent dans les chaînes et je trébuche, tombant lourdement sur le sol froid. Mon cœur bat la chamade, la peur m'envahit, mais je refuse de me laisser submerger par elle. Au loin, je vois Miran qui essaie de tirer sur ses chaînes de toutes ses forces, qui ne cèdent pas malgré ses efforts.

Le mafieux s'approche de moi dangereusement, son regard rempli d'une cruauté sadique. Je tente de toutes mes forces de me relever, mais mes membres engourdis me trahissent. Pendant qu'il s'approche de moi, un rictus étire ses lèvres.

- Te tuer est trop facile, j'ai une meilleure idée, déclare-t-il d'une voix glaciale.

Je n'ai même pas eu le temps d'assimiler ses mots que je me sens tirée par les chevilles. Il se penche vers moi, tentant de poser ses mains sur mon corps. Avec le peu de forces qui me restent, j'essaie de me débattre, de lutter contre cette violation imminente. Au loin, j'entends la voix de Miran qui crie des injures envers l'homme qui est en train de m'agresser.

D'une force désespérée, je continue de me débattre, mes mouvements imprégnés de détermination et de colère. Mon esprit est enragé, ma volonté de me défendre et de protéger mon intégrité est plus forte que jamais. Je sens mes vêtements être arrachés, ses mains se baladent sur mes cuisses nues, mais je ne me laisse pas abattre. Je refuse de devenir une victime sans résistance.

Tandis que l'agresseur tente de maîtriser mes mouvements, une lueur d'espoir apparaît lorsque je vois une arme à terre. D'un mouvement désespéré, j'étends ma main vers le pistolet. Je le saisis, tremblante, mais déterminée. Mon cœur bat la chamade, l'adrénaline pulsant dans mes veines. Sans réfléchir, je le jette dans la direction de Miran.

ScambiataOù les histoires vivent. Découvrez maintenant