🔧Capitolo 41 : SOFFRENZA🔧

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TRIGGER WARNING: Dans ce chapitre il y aura de la violence et du sang.









Alya :


Sicile :







- LUIGI ?

Mes membres se figent à sa vue, et je serre ma poigne autour du bras de Miran. Une boule au ventre s'empare de moi, au point où je peine à avaler ma salive. Son arme pointée en notre direction, il pose son regard sur Miran, puis sur moi. La tension dans la pièce est palpable, chaque seconde, semblant durer une éternité.

- Pose ton arme, ordonne-t-il.

Miran exécute sans gestes brusques sa demande, ensuite, il ricane, le rire glaçant de Luigi résonne dans la pièce, créant une atmosphère encore plus tendue. Son regard paraît porter une lueur de défi, et je sens l'angoisse monter en moi.

Ce vieux à l'apparence negligée, me terrorise par sa simple présence. Son costume gris, abimé le rends encore plus menaçant, soulignant l'atmosphère sinistre qui règne dans la pièce.

- Miran Dalmat, ed Alya Lombardi che piacere ritrovarvi. (Quel plaisir de vous retrouver), commence Luigi.

- Alya Dalmat, le corrige, Miran.

Luigi se fige un instant, son regard se durcit. La tension atteint son paroxysme alors que le silence s'installe dans la pièce. Il fixe intensément Miran, comme s'il essayait de percer à jour ses pensées les plus secrètes.

- Alya Dalmat, répète Luigi d'une voix froide, comme s'il voulait graver ce nom dans sa mémoire.

Je me sens vulnérable sous son regard perçant, mais je refuse de flancher. Mon cœur bat la chamade, mais je tiens bon, prête à affronter tout ce qui pourrait arriver. Je sais qu'il veut me tuer, qu'il cherche à me détruire physiquement ou mentalement. Mais je ne peux pas me permettre de céder à la peur. Mon esprit s'emballe, cherchant frénétiquement une issue à cette situation délicate.

- Tu ne pensais tout de même pas que j'allais te laisser continuer vivre ta vie alors que tu m'as rejeté comme une vulgaire marionnette, n'est-ce pas, Alya ? ricane Luigi, sa voix empreinte de rancœur.

Mon esprit tourne à plein régime, les souvenirs du passé remontent, des fragments d'une époque que je croyais enterrée. Luigi, un fantôme que je pensais avoir écarté de ma vie pour toujours, refait surface, semant le chaos dans mon existence.

- Qu'est-ce que tu veux ? crache Miran, sa voix empreinte d'une colère contenue.

Mes mains tremblent, mon cœur tambourine dans ma poitrine, en sachant très bien que ça va dégénérer à n'importe quel moment. Luigi s'avance lentement, son regard perçant alternant entre Miran et moi. L'atmosphère électrique semble prête à exploser, et je sens l'urgence de trouver une issue à cette confrontation imminente.

- Ce que je veux ? Oh, Alya, tu n'as toujours pas compris, murmure-t-il avec un sourire cruel. Je veux que tu paies pour avoir tué mon fils.

Le choc de ses paroles me frappe comme une lame glacée. Les souvenirs que je croyais enfouis remontent à la surface, et une culpabilité écrasante m'étreint. La pièce devient soudainement étouffante, les regards de Miran et Luigi pesant sur moi comme des juges impitoyables.

ScambiataOù les histoires vivent. Découvrez maintenant