🔧Capitolo 37 : PER FAVORE🔧

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Alya :



Villa des Dalmat :


Quelques jours plus tard :







Une douleur au niveau de mon dos me réveille brusquement, une sensation lancinante qui transperce ma conscience et me tire de mon sommeil. Des perles de sueur se forment rapidement sur mon front, témoignant de la douleur intense qui me hante. J'essaie de me mouvoir, mais chaque tentative est entravée par une raideur douloureuse.

Ma respiration se coupe momentanément, et je lutte pour retrouver un semblant de calme. Tâtonnant le lit à la recherche de la présence familière de Miran, je réalise avec une pointe d'inquiétude qu'il n'est probablement pas là. L'obscurité de la chambre ajoute à ma confusion, et je cligne des yeux pour tenter de m'habituer à la pénombre.

- Miran ?, murmurai-je, ma voix à peine audible dans le silence oppressant de la pièce.

- Je t'écoute güzellik, je sursaute légèrement en entendant sa voix rauque, puis un soupir de soulagement s'échappe de mes lèvres.

Je reste quelques minutes silencieuses à cause de la douleur, ensuite la lumière de la lampe de chevet du côté de Miran s'allume.

- Qu'est-ce qui te fait mal, aşkım ? Demande-t-il, me montrant qu'il a bel et bien compris que quelque chose ne va pas.

La lueur tamisée me permet de percevoir une lueur de préoccupation dans le regard de Miran, bien que ses traits demeurent stoïques.

- Mon dos, j'ai mal au dos.

Ma prise sur les draps se resserre et il semble le remarquer. Il se redresse rapidement, un mélange d'inquiétude et de détermination se dessinant sur son visage.

- Viens, güzellik, laisse-moi voir ça, dit-il doucement, sa voix rauque portant une promesse de réconfort.

Avec précaution, il s'assoit à mes côtés et glisse tendrement ses doigts sous les miens crispés sur les draps. Ses mains sont fortes, mais douces, et je me permets de me détendre légèrement sous son toucher rassurant.

- Ta blessure saigne, m'indique-t-il en m'aidant à me redresser. Retire ton t-shirt, je vais aller chercher la trousse de soin.

Je hoche la tête, une légère inquiétude perçant à travers la douleur. Avec précaution, je retire mon t-shirt, révélant une tache sombre de sang sur ma peau pâle. Miran se lève rapidement et revient avec une trousse de premiers soins.

Dieu merci, j'ai dormi avec un soutif, en dentelle, mais un soutif.

Il revient de la salle de bain assez rapidement, et se place derrière moi pour pouvoir soigner ma blessure. Dès que sa main effleure ma peau, un frisson me parcourt et je me déteste pour ne pas avoir anticipé la douleur. Miran commence à nettoyer la plaie avec une délicatesse qui contraste avec la fermeté de ses mains. La sensation du coton imbibé d'antiseptique contre ma peau me fait grimacer, mais je mords ma lèvre pour ne pas émettre de sons de douleur.

- Tu ne comptes toujours pas parler ? je demande d'une voix calme.

Miran marque une pause, le coton suspendu au-dessus de ma blessure. La chambre est remplie du murmure étouffé de la nuit qui se poursuit au-dehors. Après un moment, il reprend son travail avec une concentration accrue.

ScambiataOù les histoires vivent. Découvrez maintenant