🔧Capitolo 3: L'INIZIO🔧

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Alya :




Après m'être séchée et habillée, je me suis assise sur le canapé avec mon ordinateur portable sur les genoux. J'ai reçu plusieurs e-mails concernant ma recherche d'emploi. Depuis que j'ai démissionné, j'ai envoyé des centaines de CV, mais compte tenu de ma nouvelle situation, je pense refuser toutes les offres.

Je souffle et programme l'envoi des courriels, puis j'éteint l'ordinateur et vais chercher un livre dans mon sac. Je me dirige vers la fenêtre de la chambre pour prendre une bouffée d'air frais. J'ai besoin de respirer, de me rafraîchir. Le vent chatouille chaque parcelle de mon corps, notamment mes jambes nues. Je m'installe sur le canapé et commence à lire, mais la fatigue m'envahit rapidement, et je sombre dans un sommeil que j'espère bénéfique.




Dario : Aspetta ho una proposizione. On m'a dit que tu cherchais une épouse pour ton fils. Je te propose ma nièce en monnaie d'échange. Elle va sûrement être au goût de ton fils. Je vais la chercher dans sa chambre.

Non non non non non non

Laisse-moi tranquille, je ne suis pas un objet !

Dario : ALYA C'EST À TOI QUE JE PARLE !!

ALYA, ALYA, ALYA, ALYA, ALYA, ALYAAAAAAAA !




Enfin, mes yeux s'ouvrent, mais sa voix me hante encore. Je me lève brusquement du lit, ou du moins de là où je suis allongée. Peu importe, une migraine s'installe et ma respiration est saccadée. J'ouvre un côté de la fenêtre, mais l'air ne parvient toujours pas à atteindre mes poumons. Alors, j'ouvre l'autre côté, qui me permet d'enfin de prendre une grande inspiration qui brûle mes voies respiratoires. Tout à coup, je suis prise de vertige, je ferme les yeux et je sens mon corps me lâcher.

Je vais tomber de cette fenêtre, ressaisis-toi Alya.

Un bras m'entoure l'abdomen pour m'empêcher de tomber. Je soupir de soulagement et reprends une respiration plus régulière. J'ouvre les yeux et je regarde mon reflet sur la vitre de la fenêtre. Miran vient de me sauver, il observe mon reflet, nos regards se croisent, et il retire son étreinte. Alors que je m'attends à ce qu'il garde le silence, il vient le briser.

- Si tu avais sauté par cette fenêtre, tu aurais fini qu'avec des petites égratignures, au pire un bras ou une jambe cassée. C'est la première et la dernière fois que je te vois tenter quoi que ce soit, m'informe-t-il.

Je suis abasourdie par sa réflexion. Est ce qu'il pense réellement que je voulais me suicider ? Si c'était le cas, je l'aurais fait bien avant que ma vie ait une certaine valeur à mes yeux.

Je me retourne vers lui, il m'analyse et je fais de même. Je décide de garder le silence, je n'ai pas à justifier mes actions. Je passe devant lui et vais vers le lit où je m'allonge. Je ferme les yeux et avant de toucher l'interrupteur, je change d'avis et romps le silence qui règne dans la pièce.

- Laisse la fenêtre ouverte, l'air est étouffant.

Sans attendre de réponse, j'éteins la lumière et me positionne confortablement sur le matelas. Je sais que je ne réussirai probablement pas à me rendormir, mais l'espoir fait vivre. J'espère donc pouvoir reprendre mon cycle de sommeil.

ScambiataOù les histoires vivent. Découvrez maintenant