Scambiata

🔧Capitolo 30 : SCAPPATO🔧

Ciao a tutti, 

Je voulais vous remercier pour l'engouement qu'il y a autour de Scambiata. Je n'arrive as à croire que mon nombre de vues a augmenté en aussi peu de temps. Je vous remercie pour tous vos commentaires et vos votes. J'espère ne pas vous décevoir. En tout cas attachés bien vos ceintures, les chapitres qui suivent risquent de vous bouleverser quelque peu.

D'ailleurs, vous pouvez m'appeler Nora au lieu d'utiliser le pseudo Wattpad.

Bonne lecture :)

Tanti baci, Nora <3

Miran :

Istanbul : 

Le réveil a été assez dur, je n'ai pas réussi à me reposer comme il se doit, la fatigue pesant sur mes paupières, les rendant lourdes comme du plomb. Les mots de Nazim et les souvenirs de la soirée précédente tourbillonnent dans mon esprit, créant un tumulte de pensées que je ne peux apaiser.

Lorsque je décide de me lever, je remarque que Milo n'est pas présent. J'en profite pour me changer rapidement, enfilant des vêtements confortables, les seuls que mon bras droit m'a apportés d'ailleurs.

En descendant lentement les escaliers, je me laisse guider par l'arôme envoûtant qui flotte dans l'air. En bas, dans la cuisine, je trouve ma grand-mère ainsi que mon meilleur ami au fourneau, préparant du menemen.

Babaanne se tourne vers moi, un sourire radieux éclairant son visage ridé.

- Ah, oğlum, tu es enfin réveillé !

Je lui rends son sourire et m'installe sur l'une des chaises autour de la table de cuisine. Cependant, je ne peux m'empêcher de me moquer de Milo quand je remarque qu'il porte l'un des tabliers de ma grand-mère.

- Milo, tu es adorable dans ce tablier, m'exclamai-je en rigolant.

Milo lève les yeux vers moi, un sourire en coin sur les lèvres malgré son air faussement offensé.

- Tu trouves ça amusant ? Mais il est vrai que ce tablier me donne un charme particulier.

Babaanne éclate de rire, sa voix douce et chaleureuse emplissant la cuisine.

- Je dois impérativement envoyer une photo à Luca !!!!

- Tu ne vas pas oser ? me questionne-t-il.

Je sors mon téléphone de ma poche.

- Pourquoi pas ? dis-je en affichant un sourire.

Milo essaie de se rapprocher de moi pour récupérer mon téléphone, riant aux éclats. Je me précipite hors de la cuisine, poursuivi par mon meilleur ami. Les rires de Babaanne résonnent derrière nous alors que nous dévalons les escaliers, traversant le salon en un éclair.

C'est ainsi que pour la première fois depuis plus de dix ans, je ressens le sentiment d'amusement. Je retrouve cette légèreté que j'avais perdue dans les tréfonds de mes soucis et de mes responsabilités. Les rires et les taquineries de Milo, le doux éclat de rire de Babaanne, me rappellent mon enfance.

Après notre course folle à travers la maison, Milo et moi nous effondrons sur le canapé, hors d'haleine, mais le cœur léger. Babaanne nous rejoint, apportant des verres d'eau fraîche et nous regardant avec affection.

- C'est beau de vous voir ainsi, mes enfants. Ne laissez jamais la joie vous échapper, même dans les moments sombres.

Babaanne, Milo, dede et moi, réunis autour de la table du petit déjeuner, partageons un moment de calme et de bonheur. Le parfum du pain chaud et du café frais remplit l'air, créant une atmosphère chaleureuse et apaisante. Les rires et les conversations légères flottent dans la pièce, dissipant l'ombre des soucis qui me hantent depuis trop longtemps.