🔧Capitolo 11: INFORMAZIONI🔧

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Miran :


Villa des Dalmat : 



Dans mon bureau, assis sur un fauteuil, j'essaye de me concentrer sur mon travail. Sans succès puisque je suis encore furieux. Non seulement elle me tombe dessus comme une météorite, mais elle s'autorise à sortir sans mon accord.

Bordel !, elle a piraté le système du portail, pour sortir avec une de mes voitures. Je vais finir par la tuer. Le pompon sur la Garonne c'était de la voir à la plage en nuisette.

Mes pensées sont coupées par l'arrivée de mon père, il s'installe face à moi avec un regard sévère.

- Tu m'expliques ce qui se passe ?

Sa voix est froide, mais je ne sourcille pas.

- Il n'y a rien à dire.

- Ce n'est pas l'éducation que ta mère et moi nous t'avons donnée. Il est vrai que tu ne l'aimes pas, toutefois ça ne justifie en aucun cas ton comportement. Tu es l'héritier, dans moins d'un mois, je vais te léguer tout le territoire sur lequel j'ai travaillé plus de 40 ans. Et tu te permets une telle conduite ?

Je détourne les yeux, ne pouvant soutenir le regard sévère de mon père. Sa désapprobation me pèse lourdement sur les épaules, amplifiant ma frustration et ma colère déjà présente.

- Je t'ai toujours dit qu'un jour quelqu'un n'acceptera pas ton comportement et que ton statut ne te permettra pas d'avoir n'importe qui à tes pieds. Cette fille n'a rien à perdre, elle a déjà vécu l'enfer, tu ne lui feras pas peur.

Il s'arrête pour prendre une longue inspiration.

- Si tu n'es toi-même pas capable de respecter ta femme, comment veux-tu que les autres vous respectent. À partir d'aujourd'hui, tu n'es plus seul, vous êtes deux.

Les mots de mon père résonnent dans ma tête, m'obligeant à affronter la réalité de mes actions. Sa voix froide et impartiale pénètre ma conscience.

- Écoute-moi bien baba, cette fille est ingérable et têtue. Elle est tout le temps dans la provocation et elle joue avec mes nerfs. Elle remet en cause mon autorité, je ne peux accepter de tels actes.

- L'arracher à la piste de danse alors qu'elle s'amusait, c'est quelque chose à faire ?

- Ne mélange pas les sujets père, elle dansait avec mes fournisseurs, il était hors de question de rester spectateur.

- Tu as oublié qu'ils étaient aussi maghrébins, qu'il dansait sur les chansons de leur pays. Tu étais à un mariage, à ton mariage, Miran. Passons à autre, l'enfermer dans le balcon t'a servi à quoi ?

- À la faire taire, manque de chance, elle a sauté et m'est tombée dessus.

Mon père soupire profondément les rides de son visage témoignant de son agacement.

- Tu agis avec impulsivité, Miran. Tu ne peux pas contrôler les autres en utilisant la force et la violence. L'autorité ne se gagne pas par la peur, mais par le respect et la compréhension. Je t'ai enseigné les valeurs de notre famille, mais il semble que tu les aies oubliées.

Je me lève brusquement, laissant échapper ma frustration.

- Elle ne respecte rien ni personne, baba ! Son regard a constamment une lueur de défi, je ne peux pas accepter un tel manque de respect de la part d'une femme.

Mon père se lève à son tour, sa stature imposante remplissant la pièce.

- Surveille tes mots. Si ta mère t'aurait entendu, elle serait déçue, ce n'est pas elle qui te mènera à ta perte, mais ton caractère de merde. Combien de fois dois-je te répéter que le respect ne peut être exigé ! Que ce soit clair, c'est la dernière fois que tu hausse le ton sur moi.

ScambiataOù les histoires vivent. Découvrez maintenant