Scambiata

🔧Capitolo 14: SICARIO🔧

Sinan :

Milan : 

Les jours passent et je suis toujours à Milan, chez notre sicario, Chan. Miran m'a confié une mission d'une importance capitale : éliminer un ministre. Cependant, je suis conscient que ce n'est pas une tâche facile à accomplir. Heureusement, Luca, mon complice, m'aide à avancer rapidement. Nous surveillons le ministre depuis trois jours, à la recherche de la moindre faille, mais pour l'instant, rien. Ce fils de pute sait que mon frère souhaite le voir mort. Cette mission prend plus de temps que prévu, et la frustration commence à me gagner.

Chaque jour, nous nous tenons prêts, observant les moindres faits et gestes du ministre. Sa vie est entourée de mesures de sécurité draconiennes, ce qui complique notre tâche. Je dois admettre que sa vigilance m'impressionne, mais cela ne fait que renforcer ma détermination à réussir.

Les nuits sont longues et les heures s'étirent. Les pensées sombres se mêlent à mon esprit alors que je réfléchis aux différentes stratégies à mettre en place. Nous devons trouver le moment parfait, une ouverture qui nous permettra d'atteindre notre cible sans être détectés. Mais chaque instant qui passe sans succès ajoute un poids supplémentaire sur mes épaules.

Assis dans le salon, l'ordinateur sur les genoux, je regarde les caméras de surveillance en continu, pendant que Chan est sur le terrain. J'aurais préféré échanger les tâches, mais le sicario a insisté. Soudainement, le bruit des clés dans la serrure se fait entendre. Je saisis mon arme et me cache derrière la porte, prêt à réagir.

La porte s'ouvre, laissant apparaître une femme. Mon cœur s'emballe, la tension dans l'air devient palpable. Qui est-elle ? Que fait-elle ici ? Je la scrute rapidement, analysant chaque détail de son apparence pour évaluer le niveau de menace qu'elle représente.

Elle est vêtue sobrement, arborant un tailleur noir qui met en valeur sa silhouette élancée. Son regard est perçant, empreint d'une détermination à toute épreuve. Ses cheveux noirs sont parfaitement coiffés, et sa démarche dégage une assurance indéniable. Une aura de pouvoir l'entoure.

- Baisse ton arme, je suis venu voir mon frère.

Je reste figé, les yeux fixés sur la femme qui prétend être venue voir son frère. Les mots résonnent dans ma tête, provoquant un tourbillon d'émotions contradictoires. Mon instinct me crie de la croire, de baisser mon arme, mais la prudence me retient, rappelant les dangers qui nous entourent.

- Comment puis-je savoir que tu dis la vérité ? Demandais-je d'une voix méfiante, mes muscles tendus dans l'attente d'une réponse convaincante.

La femme me fixe avec assurance, son regard ne fléchissant pas.

- Je comprends ta méfiance, Sinan. Mais je ne suis pas ici pour te causer du tort. Je suis Yeji, la sœur de Chan.

Je reste interdit, tentant de relier les pièces du puzzle qui se forment dans mon esprit. Yeji, la sœur de Chan ? Je me souviens de certaines discussions entre Miran et Chan, où le nom de Yeji était mentionné. Cependant, personne ne m'avait dit qu'elle était impliquée dans nos affaires.

La tension se relâche légèrement alors que je baisse mon arme, mais je reste sur mes gardes. Yeji s'approche lentement, et je ne peux m'empêcher de la détailler avec attention. Ses cheveux noirs, soigneusement coiffés, encadrent son visage délicat. Ses yeux en amande, d'un marron profond, reflètent une détermination sans faille. Son regard perçant semble capable de sonder les âmes et d'analyser chaque situation avec une clarté déconcertante. Ses traits asiatiques ressortent avec élégance, témoignant de sa véritable identité.