À travers tes yeux - Charles Leclerc

Chapitre 8 - Maybe you left your mark, reminding me to forget ...

Après avoir quitté la maison de Thomas, mes émotions sont sans dessus dessous. La décision de partir avait été difficile, mais nécessaire. Je ne pouvais plus être sa maîtresse en cachette, je ne méritais pas ça. Je méritais bien plus que ça d'ailleurs. Max Lando et Charles étaient venus me chercher, et j'étais reconnaissante de leur soutien enfin du moins reconnaissante du soutiens de mes deux amis. Le troisième est un élément perturbateur et je ne pense pas qu'il soit possible d'ailleurs que je puisse un jour le considéré comme un ami.

Dans la voiture, l'atmosphère est tendue. Charles, avec son sourire taquin, ne perds pas une occasion de me charrier sur notre rencontre plutôt épique. Si en temps normal j'aurai pu le trouver charmant et qu'il aurait immédiatement attiré mon attention, notre première interaction a été un désastre et je souhaite du plus profond de mon être oublier cet événement. Chose que Charles semble avoir totalement occulter de son esprit tordu.

- Alors Alessia, toutes les rencontres que tu fais sont aussi explosives que ça ou c'est juste pour moi ? dit-il en riant.

Mon visage rougit instantanément, et je sent la colère monter en moi. Pourquoi devait-il se moquer de moi maintenant, dans ma situation déjà difficile ? Je croise les bras sur ma poitrine et répondis d'un ton sec.

- Tu ferais mieux de te taire, Charles. Ce n'est pas le moment.

Lando  et Max en bons médiateurs essaient de détendre l'atmosphère, mais ce n'est pas facile. Il semblerais que Charles et moi aillons un point commun et  de taille qu'il puis est. Nous sommes tous les deux plus têtus l'un que l'autre, et nous refusons de céder. Max essaye de plaisanter en disant : "Allez les gars, on est tous amis ici. Ne gâchons pas ce moment." ce à quoi je ne puis me résigner à cracher avec haine que seul lui et Lando était mes amis bien décider à mettre fin à cette discussion.

Charles, cependant, n'était pas prêt à laisser tomber.

- Tu sais, Alessia, je n'ai jamais rencontré quelqu'un d'aussi... mémorable que toi. C'est comme si le destin avait voulu que nos chemins se croisent de la manière la plus ... Sexy et extravagante.

Je pousse un soupir exaspéré.

- Le destin ? Si le destin avait voulu ça, il aurait pu choisir un moment moins embarrassant pour moi et surtout avec un mec réelement charmant plutôt qu'un mixte entre Golum et Dobby.

La tension dans la voiture est palpable, et je sais que je devrais essayer de me détendre. Mais avec le châtain dans mon dos c'est peine casi perdu. J'essaie de me concentré pour oublier sa présence. Après tout, j'avais besoin d'amis et de soutien en ce moment difficile et je me suis promis de rester forte et de surmonter cette épreuve, et ce même si Charles Leclerc avait une manière bien à lui de me taquiner.

La voiture continuait de rouler sur la route sombre. L'ambiance à l'intérieur était toujours tendue de par notre faute à Charles et moi. Lando, qui était assis à l'arrière, essaya de faire diversion en plaisantant :

- Vous deux, c'est comme regarder un match de MMA. Alessia, tu en as encore beaucoup des talents cachés ?

J'esquisse un léger sourire en dépit de ma colère naissante.

- Peut-être que je devrais envisager une carrière dans la boxe dans ce cas. Au moins, je n'aurais pas à endurer Charles comme adversaire MOI et en plus je pourrais vous en débarrasser. Je fais d'une pierre de coup!

Charles, apparemment satisfait d'avoir obtenu une réaction, se tut enfin. L'atmosphère dans la voiture se détendit un peu, mais il était clair que la rivalité entre nous ne disparaîtrait pas si facilement. Max et Lando continuèrent de discuter pour essayer de changer la conversation, mais la tension restait palpable.