Chapitre 17 - Boy, it's like treason, how you treated me ...

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Alessia Neri - Monaco - Vendredi 4 août 2023

Les dernières touches du crépuscule peignent ma chambre dans des teintes chaudes et dorées. Je suis plongée dans mes pensées, tapotant sur le clavier de mon ordinateur, lorsque le téléphone vibre soudainement sur le bureau. L'affichage du numéro me fait serrer les dents, préparant mon esprit à l'orage imminent.

- Alessia, il faut qu'on parle , gronde la voix de Thomas dès que je décroche.

J'arrête  de tapoter sur mon clavier, déjà fatiguée par l'idée des conflits à venir. - Bonsoir, Thomas. Qu'est-ce que tu veux ?

Un silence pesant précède sa réponse, puis il laisse échapper avec amertume. - Je sais tout, Alessia. Je sais que ce putain de Néerlandais est toujours pendu à ton cul, et maintenant je sais aussi qu'il y en à un autre qui semble se prendre d'affection pour toi.

Je lève les yeux au ciel, m'attendant depuis longtemps à ce moment. Les paparazzis ne laissent rien passer, surtout quand il s'agit la vie privée de Max et Charles.  - Et alors ? C'est ma vie, Thomas. Ça ne te concerne plus.

Je peux presque imaginer les mâchoires crispées de Thomas de l'autre côté du combiné. - Tu ne peux pas nier que quelque chose se passe entre toi et Leclerc.

Je soupire, croisant les bras. - Même si c'était le cas, ça ne te regarde plus depuis le jour ou tu à choisi de te servir de ma naïveté.

La ligne devient silencieuse, et je peux sentir la tension qui s'accumule. Il reprend d'une voix presque murmurée  - Tu ne comprends pas, Alessia. Je ne peux pas supporter de te voir avec d'autres hommes, surtout des célébrités.

Mon agacement monte d'un cran et j'explose. - Thomas, on n'est plus ensemble. Le temps ou tu dictai ma vie es révolu. Tu n'as plus le droit de décider avec qui je passe mon temps. J'ai le droit d'avoir des amis.

Le ton de Thomas explose à son tour, mêlant colère et désespoir. - Alessia, tu ne comprends pas ce que je ressens. Je ne supporte pas de te voir avec ces types.

Je mordille ma lèvre inférieure, essayant de rester calme.  - Tes états d'âmes je m'en cogne totalement. On ne peut pas changer le passé, Thomas alors laisse moi tranquille. Fait ta vie et laisse moi vivre la mienne.

Il souffle bruyamment, laissant transparaître toute l'amertume de notre histoire.  -  Sweetie, si tu continues avec ces types, je vais demander la garde exclusive de notre fils.

Les mots résonnent dans l'air, glaçant l'atmosphère. J'inspire profondément, tentant de garder mon sang-froid. - Il n'y a plus de Sweetie qui tienne. Tu ne peux pas faire ça, Thomas. Tu n'a pas le droit de me faire ça.

Il rit sarcastiquement. - Peut-être, mais il mérite un père à plein temps plutôt qu'une mère qui ne pense qu'à sa vie sociale.

Je me pince l'arête du nez, essayant de contenir du mieux possible toute ma frustration. - Tu es pathétique, Thomas. Utiliser notre fils comme une arme pour me forcer à faire ce que tu veux. Ça ne marchera pas.

- Je te conseil de faire bien attention à tes arrière Alessia. Après tout à qui un juge donnera la garde de son enfant, à un père aimant ou a une mère qui ne pense qu'à se faire sauté par des types plus riche les uns que les autres ? Dit-il à bout de patience.

- C'est une menace Thomas ?

- Un conseil Sweetie. Tu va devoir choisir, ton fils ou tes 2 baltringues de pilote.

À travers  tes yeux - Charles LeclercOù les histoires vivent. Découvrez maintenant