"Tout va mieux quand personne ne sait rien."MARCUS.
Aujourd'hui, j'ai décidé de brûler les livres dans lesquels j'avais gravé mon nom. Ce geste marque le début de mon processus de détachement: m'en aller en douceur , sans me précipiter.
Pas comme les autres fois, parce qu'il réussira encore à me sauver, mais je ne veux pas être sauvée, que ce soit par lui ou par quelqu'un d'autre.
Les fleurs retrouvent leur jeunesse au rythme du souffle d'un bébé, pendant que mes os s'étioleront inexorablement pour finalement se dissoudre en poussière.
J'ai laisser comme souvenir de moi dans ce monde mes larmes de cristal, peut être que le soleil qui brille de mille feu s'en serviras comme élixirs pour en faire une fontaine de jouvence.
Mon casque posé sur ma nuque, mes mains bien au chaud dans les poches douillettes de ma veste tandis que mes pieds avancent silencieusement.
Les préparatifs de Noël sont déjà terminés à Shady Lane, une magnifique ville où l'hypocrisie est omniprésente. Les maisons sont parées de guirlandes scintillantes et de décorations colorées, mais derrière ces façades festives, l'atmosphère est lourde. Personne ne semble véritablement joyeux, mais tout le monde s'efforce de garder le sourire, de jouer le jeu de la félicité imposée.
Les rues sont calmes, seules quelques voitures passent sporadiquement, leurs pneus crissant sur la neige gelée.
Sous les lampadaires qui diffusent une lueur tamisée. les passants déambulent sans réel enthousiasme. Certains portent des sacs remplis de cadeaux, mais leurs visages trahissent une certaine lassitude. Les sourires forcés se mêlent aux regards fuyants, comme si chacun cherchait à dissimuler ses véritables émotions derrière un masque de convenance.
Alors que mes yeux encore ensommeillés se promènent dans ce paysage morose, Archibald fait son apparition dans mon champ de vision.
Il se tient devant un petit market, en train de savourer une cigarette en compagnie de deux garçons venus d'une ville voisine.
C'est là l'un des avantages de vivre dans une petite ville, tout le monde se connaît. Mais cela peut aussi être un inconvénient, car tout le monde se mêle des affaires des autres...
— Eh VOUGIOUKLAKIS, crié-je.
En entendant son nom de famille, il se tourne vers moi, me regardant avec dédain. Ses yeux semblent exprimer une certaine déception, comme s'il attendait mieux.
— Quoi ? Souffle t'il exaspérer
— Je sais ce que tu lui as fait ? Dis-je
— Je peux savoir de quoi tu parles le demeurer ?
— Ife ! Prononcé-je. Je sais que tu l'as agresser ... fin j'en suis pas sur mais ...
Une expression étonnée se dessine sur son visage avant qu'il ne s'approche de moi en riant.
— T'es sur ou non ? Demande t'il . Ne m'accuse pas de quelque chose que je n'ai pas fait. J'ai horreur de ça !
— La photo que tu as partagée à tout l'établissement a été modifiée. Tu as altéré l'expression de son visage pour faire croire aux gens que la situation lui plaisait alors que ce n'était pas le cas.
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CARELESS
RomanceAprès une énième dispute avec sa mère, Ife Hemming se voit contrainte de quitter précipitamment le Queens pour se rendre à weschester chez son père, qu'elle avait perdu de vue depuis des années. Elle arrive dans ce quartier avec l'intention de se co...