𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟏𝟕

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˚⊱ La culpabilité est le sentiment le plus accablant qui soit.⊰˚






IFE






Deux semaines se sont écoulées depuis le meurtre du père de Marcus.

Après avoir remis la situation entre les mains de Kaein, nous étions dans l'expectative quant aux événements à venir.

Dans un premier temps , nous avons été convoqués au commissariat, où nous avons appris que la maison de Marcus avait été dévorée par les flammes, emportant son père dans ce brasier destructeur. Les pompiers ont tenté désespérément d'atteindre le feu, mais ils sont malheureusement arrivés trop tard, ne découvrant qu'un corps calciné. Le médecin légiste, malgré ses investigations minutieuses, n'a pas réussi à déterminer la cause exacte du décès, laissant ainsi planer le doute entre un possible suicide ou une mort accidentelle.

Nous nous sommes sentis plus soulagés, nous avons essayé de reprendre un train de vie plutôt normal, mais il est indéniable que la culpabilité est le sentiment le plus accablant qui soit.

Marcus a choisi de se rendre à l'hôpital pour bénéficier d'un suivi psychologique. En conséquence, il ne vient plus en cours, mais il ne s'est pas déscolarisé pour autant car il espère passer le bac afin d'en finir définitivement avec le lycée.

Pour l'instant on n'a pas encore pu le voir, la dernière fois qu'on s'est rendus là-bas le personnel hospitalier nous a dit qu'il était sous antidépresseurs et qu'il avait besoin de calme.

Quant à moi, j'ai promis à Kaein de me faire le plus discret possible jusqu'à ce que mon père revienne.

Actuellement je suis sur le toit d'un bâtiment désaffecté de notre quartier accompagné de Cataleya, Solveig et Ayse.

Le groupe habituel.

— Vous vous souvenez du mec dont je vous ai parlé la dernière fois ? Dit Solveig.

— Celui qui a l'âge d'être mon père ou celui qui a une calvitie, du cholestérol ainsi qu'une épargne retraite ? répond Ayse.

— C'est la même personne, rigole t'elle .

— Ouais, bah quoi ? quémande Cataleya.

— Une semaine avant la rentrée, on était dans la même soirée grâce à une amie en commun, explique-t-elle en jouant avec sa boisson. Il était devant moi, une bière à la main, et je sentais son regard chaud sur mon épiderme. Il me dévorait littéralement du regard. Après, faut l'avouer, ce soir-là j'étais super ultra bonne, mais je me suis mise à stresser, conclut-elle en faisant une moue.

— Toi, t'as paniqué ? ricane Cataleya.

— Et j'en suis sûre, toi t'as pas niqué, la charrie Ayse.

— Oui, craque-t-elle en trépignant des pieds. Une pétasse blonde, taille basse, fossettes du dos, seins bien rebondis m'a devancée ... j'étais tellement frustrée que je me suis envoyée le premier loser que j'ai croisé et c'était trop nul, il a duré une minute.

— Après, si je ne m'abuse, la communication aurait peut-être tout changé, s'exprime Ayse en ouvrant son paquet de gâteaux.

— Tu auras beau t'égosiller, si le mec avec qui tu couches a décidé que son plaisir passe avant le tien, intervient Cataleya. crois-moi que son plaisir passera avant le tien !

— C'est trop triste, croque-t-elle dans sa pâtisserie. Faire du haram à but non lucratif... qu'est-ce que c'est triste. Hamdoulilah, je me préserve pour mon mari.

CARELESSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant