Chapitre 62 : Interpeler par l'enseignante(2)

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"Maman, je vais à l'école maintenant. Ye Jingjing courut jusqu'à l'entrée de l'école et entra à l'intérieur, main dans la main avec une autre petite fille.

Shu Yan sourit comme une vraie maman. Les petits enfants se font vite des amis. Ye Jingjing avait déjà des amies proches avec qui elle pouvait aller aux toilettes ensemble au bout de seulement un jour.

Shu Yan était plus inquiète pour Ye Tianbao, que sa fille. Elle lui avait dit de ne pas se battre avec les autres enfants à l'école. Il devait s'entendre avec tout le monde.

"Et si quelqu'un d'autre me frappe ?" dit Ye Tianbao en faisant la moue, il se sentait contrarié.

Shuyan n'avait pas les mots. Comment devait-elle répondre à cette question ? Il attendait... C'était urgent....

Shu Yan hésita un long moment alors que Ye Tianbao continuait à la fixer et finit par lui dire : "C'est mal de frapper quelqu'un, donc Tianbo ne devrait jamais se battre. Mais si quelqu'un essaie de te frapper, tu dois te défendre et te protéger. Ou tu dois demander de l'aide à un enseignant."

C'était une bonne réponse, non ? Shu Yan était un peu inquiète. Élever des enfants n'était pas une mince affaire.

"N'oublie pas de partager tes biscuits avec les autres. Vas-y, entre à l'école maintenant !" dit Shu Yan en lui tapotant la tête.

"Attendez, la maman de Tianbo." dit Enseignante Liu, l'enseignante de Ye Tianbao, en interpelant Shu Yan sur son chemin.

"Bonjour, Enseignante Liu." Shu Yan la regarda avec incertitude. Est-ce que Tianbo s'était attiré des ennuis en une seule journée ?

"Nous sommes une école maternelle bilingue. La meilleure façon d'apprendre une langue est de mettre en pratique ce que l'on apprend, c'est pourquoi, dans l'idéal, les parents devraient aussi aider à instruire les enfants à la maison. Il existe une institution privée qui est dirigée par notre principal. Nous espérons que vous irez faire une visite avec votre enfant quand vous aurez le temps et que vous apprendrez avec lui", déclara l'enseignante Liu en tendant un prospectus à Shu Yan.

Autrement dit, tout cela n'était qu'une grande campagne de publicité pour leur institution linguistique.

"Bien sûr, j'irai jeter un coup d'œil quand j'en aurai l'occasion", dit Shu Yan en souriant.Après le départ de la maîtresse et pendant que Shu Yan se demandait si elle devrait y aller jeter un coup d'œil, elle fut interrompue par les parents d'un autre enfant.

" L'enseignante vous a aussi donné un prospectus ? Ce jardin d'enfants n'est-il pas déjà bilingue ? Pourquoi devons-nous les inscrire dans un autre établissement ? Quelle différence ça fait pour des enfants de cet âge ?"

"Exactement. Et ça coûte 200 dollars par mois, juste pour le déjeuner. Et maintenant, ils nous demandent de nous inscrire dans une autre institution ? Je dis qu'ils veulent juste se faire plus d'argent sur notre dos. Ce n'est pas croyable. Je vais aller voir avec la société de gestion immobilière", dit une femme d'un certain âge, l'air mécontent.

Il semblait que beaucoup d'entre eux étaient peu satisfaits de cette institution. Shu Yan n'exprima pas son opinion à ce sujet. Elle voulait voir comment le directeur réagirait après que les parents aient exprimé leur opinion.

En parlant d'institutions, Ye Jingjing n'était plus toute jeune. Elle devait se rappeler de lui demander quel étaient ces centres d'intérêt dès qu'elle en aurait l'occasion. Ça ne fera pas de mal d'avoir des activités extrascolaires.

Elle était déjà arrivée au Manoir Nanfu et Shu Yan décida d'aller vérifier le progrès des travaux de rénovation de la nouvelle maison. Elle craignait que les ouvriers ne négligent leur travail si elle ne venait pas les voir de temps en temps.

"Oh, bonjour, Madame Shu. Vous tombez à pic. Nous venons de finir de poser les matériaux pour l'eau et l'électricité et nous avons placé les prises selon vos instructions. Jetez un coup d'œil et voyez si nous n'avons rien oublié." Après l'avoir repérée, le contremaître accompagna Shu Yan pour inspecter l'emplacement de toutes les prises.

À l'époque, les gens n'avaient pas beaucoup d'exigences en matière de prise électriques. Dans une chambre, il y avait peut-être deux prises. Shu Yan estimait que c'était loin d'être suffisant. Par exemple, le climatiseur en nécessitait une, ainsi que la théière. Ils ne possédaient pas encore ces appareils, mais ils en auraient à l'avenir. Si elle devait en ajouter plus tard, il faudrait abattre tout le mur pour le faire. Quel casse-tête !

Transmigrée en Ex-épouse d'un Parvenu dans les années 90Où les histoires vivent. Découvrez maintenant