Transmigrée en Ex-épouse d'un Parvenu dans les années 90

Chapitre 14 : Preuve physique (3)

Les yeux de Ye Zhiqiang s'écarquillèrent. Il ne pensait pas que sa femme simple et stupide changerait autant. Était-ce à cause du choc de sa demande de divorce ? Elle était comme une personne complétement différente.

Non, ça n'était pas possible. Elle doit avoir obtenu tout ça de Shu Jianyang. C'est la seule explication qui avait du sens. Elle n'avait même pas acquis son diplôme d'école primaire. Qu'est-ce qu'elle savait de la loi ? Elle avait obtenu toutes ces informations de Shu Jianyang. Il convoitait certainement son entreprise.

"Yanyan, qu'est-ce que t'as dit Shu Jianyang ? Il n'a pas tes meilleurs intérêts en tête. Crois-moi, il veut juste t'utiliser pour accéder à mes biens, pour ensuite te les prendre. Tu n'auras même plus un centime. " Plus il en disait, plus il était convaincu que c'était le cas. " Aucun de nous deux aurait de l'argent. Comment allons-nous soutenir les enfants ? Veux-tu voir les enfants souffrir ? "

Shu Yan secoua la tête et regarda Ye Zhiqiang: "Tu sais avec combien de femmes tu t'es mis depuis que nous nous sommes mariés ? Je n'ai jamais dit un mot aux enfants. Mais maintenant, je me suis rend compte que tu ne te soucies même pas de tes propres enfants. Comment pourrais-je te faire confiance ? Alors, Ye Zhiqiang, je me fiche de ce que tu as à dire. Nous allons divorcer et tu vas me céder chaque centime que tu as."

La vrai Shu Yan pouvait croire aux paroles de Ye Zhiqiang, mais Shu Yan n'était pas dupe.

"Dans ce cas, nous n'aurons pas de divorce ", déclara Ye Zhiqiang en regardant Shu Yan. "C'est ça que tu veux ?"

Il allait lui donner une maison et de l'argent uniquement parce qu'elle lui avait donné deux enfants. Il avait été trop doux avec elle. Elle ne voulait pas divorcer ? D'accord, on verra bien !

Shu Yan rit, se leva et dit nonchalamment : " Ce n'est pas toi qui veux divorcer maintenant. C'est moi qui veux divorcer. Ça va arriver. Tous les actifs et les enfants m'appartiendront. Je m'en fiche si tu veux être avec Jiaojiao ou Yanyan, éloignez-toi le plus possible de moi. "

" Shu Yan, tu vas trop loin ", dit Ye Zhiqiang, anxieux alors qu'il regardait la femme qu'il ne reconnaissait plus.

Je vais trop loin ? Shu Yan eu un rire moqeur. Elle sortit les documents de son sac à main et les jeta sur Ye Zhiqiang.

" Ce sont des photos de toi et Li Jiaojiao ensemble, ainsi que le rapport médical de Li Jiaojiao. Sans oublier, nous avons toutes les superbes photos que nous avons prises aujourd'hui. Tu devrais peut-être y réfléchir à deux fois, Ye Zhiqiang."

Les objets sur la table font frémir Ye Zhiqiang. Ses yeux rougis de rage, "Qu'est-ce que tu veux ?"

"Je l'ai déjà dit plusieurs fois. Tu pars sans rien. Prends ta Li Jiaojiao et éloigne-toi le plus loin possible de moi. " Shu Yan aurait adoré l'étouffer à mort sur-le-champ. Elle énonça un mot à la fois : " Au fait, j'ai déjà envoyé quelqu'un pour rechercher tous tes biens et ils sont certifiés par un avocat. Ne pense même pas à les transférer. "

"Shu Yan, je vais te tuer. " Il ne pouvait pas partir sans rien. Il avait gagné tout cela lui-même, pourquoi devrait-il les donner à cette fichue grosse femme ?

" Troisième frère ", Shu Yan recula de quelques pas et cria. Shu Jianyang ouvrit la porte d'un coup de pied et entra dans la pièce.