Chapitre 41: À la recherche d'un appartement (2)

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Ye Tianbao regarda sa mère avec les yeux qui pétillaient et dit : " Un héros ? Comme papa ?"

Shu Yan fit une petite pause. Dans l'esprit d'un enfant, son papa est naturellement un héros. Shu Yan était loin d'être assez stupide pour raisonner avec lui.

"Oui, un héros comme papa."

Ye Tianbao mangea encore un demi-bol de riz avec enthousiasme. Depuis qu'il était avec Shu Yan, cette dernière avait cessé de le nourrir à la cuillère. Il pouvait très bien manger tout seul maintenant.

C'est pour cela que quand les gens qui disaient "oh, le petit ne mange pas et doit être nourri" cela signifiaient simplement qu'ils avaient été gâtés. Les enfants savent manger tout seule quand ils avaient faim.

La patronne était très gentille et leur avait donné quelques plats qu'ils avaient préparés pour qu'ils les emportent après avoir payé.

" Tu nous as déjà donné beaucoup de nourriture. Je ne peux pas accepter", dit Shu Yan.

"Le destin a voulu que nous nous rencontrions, deux personnes originaires de la même ville. Prends ça. Revenez plus souvent, d'accord ?"

" Dans ce cas la, merci, Grande Sœur. " Shu Yan avait appris que la patronne avait 36 ans cette année, soit 11 ans de plus qu'elle. Mais elle menait une vie heureuse et paraissait bien plus jeune que Shu Yan.

Il y avait un supermarché pas très loin d'ici et ils pouvaient tout y retrouver. Elle avait déjà prévu de s'installer à Nan, alors ils pourraient très bien acheter tout ce dont ils avaient besoin plus tard. Elle avait aussi deux enfants avec elle, c'est pourquoi elle ne prit pas grand-chose. Elle ne prit que trois bols, trois paires de baguettes, deux cuillères, un grand bol à soupe, un chiffon pour faire la vaisselle et deux autres assiettes, et c'est tout ce dont ils ont besoin pour l'instant.

Ye Jingjing était un enfant mûr et elle savait qu'il serait mieux de porter les objets légers pour Shu Yan. Lorsque Ye Tianbao vit cela, il voulut également aider. Shu Yan ne les découragea pas, mais au contraire, félicita les deux enfants avec enthousiasme.

Elle avait lu d'après des experts qu'il ne fallait pas arrêter les enfants lorsqu'ils proposaient leur aide, car cela les encouragerait à devenir dépendants et fainéants. Shu Yan trouvait cela très sensé.

Une fois rentrés à l'hôtel, Ye Jingjing joua avec Ye Tianbao dans la chambre tandis que Shu Yan alla à la cuisine et lava tous les ustensiles de cuisine dans de l'eau chaude pour les désinfecter, tout en réfléchissant à la suite des événements.

Tout d'abord, ils devaient trouver un endroit où loger. S'ils pouvaient acheter leur propre maison, ce serait l'idéal. Sinon, loueur ferait l'affaire aussi.

Le prochain point à l'ordre du jour était la scolarisation de Ye Jingjing. S'ils voulaient s'inscrire maintenant, l'école avait déjà commencé. Il faudrait tirer quelques ficelles pour être admis dans une école. En dernier recours, elle pourraient toujours l'inscrire dans une école privée. Et puis il y avait Ye Tianbao, il devait lui aussi entrer en maternelle. Cela aussi serait problématique. Rien de tout ça ne serait facile à réaliser.

Elle devait d'abord s'installer avec les deux enfants avant de penser aux étapes suivantes.
Le lendemain matin, après s'être réveillée, Shu Yan alla leur acheter le petit-déjeuner.

"Maman doit partir à la recherche d'une maison dans un petit quart d'heure. Joue avec ton frère dans la chambre, d'accord ? À moins que ce ne soit maman, n'ouvre la porte a personne et ne sors pas. Tu peux faire ça ?" Sa fille était très mûre. Et heureusement qu'elle l'était, sinon ce serait encore plus fatigant.

Il n'y avait pas beaucoup d'équipements dans l'hôtel. Le seul appareil était un ventilateur. Shu Yan avait délibérément placé le ventilateur en hauteur pour que les deux enfants ne puissent pas l'atteindre. Elle avait ouvert la théière plus tôt dans la journée pour la refroidir. Les enfants pouvaient se verser de l'eau lorsqu'ils avaient soif et ne risquaient pas de se brûler en la touchant. Elle regarda une dernière fois autour d'elle pour s'assurer que rien ne pouvait les mettre en danger avant de partir.

Elle se promenait à l'aveugle à la recherche de maisons. Elle savait qu'il y avait un vieux quartier à proximité. C'était un dortoir auparavant. Lorsque l'usine avait déménagé, l'école l'avait rachetée et permettait aux enseignants de l'utiliser. Certains d'entre eux louaient une unité pour arrondir leurs fins de mois.

Elle chercha le garde à l'entrée et lui fit part de son intention. Malheureusement, le gardien l'informa qu'il était très rare qu'il y ait une unité à louer et que lorsqu'une unité se libérait ça ne durait généralement pas très longtemps.

Transmigrée en Ex-épouse d'un Parvenu dans les années 90Où les histoires vivent. Découvrez maintenant