Transmigrée en Ex-épouse d'un Parvenu dans les années 90

Chapitre 12 : Preuve physique (1)

" Avant de discuter, est-ce qu'on peut d'abord récupérer nos vêtements ?" Ye Zhiqiang s'accroupit dans le coin tout en couvrant ses parties intimes.

"Oh ? Tu sais encore ce qu'est la honte ? Alors pourquoi avoir fait ça en premier lieu ? Si ça s'était produit il y a dix ans, vous auriez été exécuté." Shu Jianyang les scruta avant de se tourner vers l'homme avec la caméra, "De quoi ils ont l'air ?"

"Absolument incroyable. Un rouleau de film n'est même pas suffisant ", déclara l'homme avec enthousiasme.

Ayant entendu cela, le cœur de Ye Zhiqiang et de Li Jiaojiao s'effondra. Exactement comme Shu Jianyang l'avait dit, si ces photos avaient été divulguées il y a dix ans, ils auraient été traînés dans les rues avec des panneaux. Si c'était pendant la période de répression, ils auraient très bien pu exécuter sur-le-champ. Même si l'environnement politique était un peu plus laxiste il était toujours très conservateur dans l'ensemble. Quoi qu'il en soit, ils ne pouvaient pas laisser ces photos voir la lumière du jour.

Li Jiaojiao avait encore plus peur que Ye Zhiqiang. Elle n'avait peut-être pas fréquenté une grande université, mais elle était toujours diplômée après tout. Comme elle n'était pas issue d'une famille réputée, elle était affectée à une mauvaise usine. Beaucoup de ses collègues voulaient être transférés dans une meilleure unité. Elle ne voulait pas passer toute sa vie dans une usine qui pourrait ou non être en mesure de payer son salaire, ce qui étais une des raisons pourquoi elle était avec Ye Zhiqiang.

Si les gens étaient informées de leur liaison, surtout si ces photos étaient divulguées, elle serait renvoyée de l'usine, son école la radierait et sa vie serait finie.

Plus elle y pensait, plus elle avait peur. Li Jiaojiao enroula ses bras autour d'elle-même et frissonna. Elle ne ressemblait en rien à la précédente femme fière qui s'était autrefois tenue devant la vrai Shu Yan.

Ils ne leur ont pas rendu leurs vêtements, mais l'un des hommes de Shu Jianyang attrapa deux serviettes dans la salle de bain et les a jetées sur eux pour qu'ils puissent se couvrir. Surtout parce que ces hommes ne voulaient pas se blesser les yeux en les regardant.

« C'est une affaire de famille après tout, Troisième frère. Pense-tu que je peux parler avec Shu Yan seul à seul ? Ye Zhiqiang demanda très gentiment à Shu Jianyang maintenant qu'il avait des preuves contre lui.

Shu Jianyang ne dit rien, mais il se retourna et regarda Shu Ya. Il était uniquement la pour elle ; c'était sa décision.

Shu Yan hocha la tête, "L'effronté part aussi."

Avant que Li Jiaojiao ne sorte, elle piqua Ye Zhiqiang avec son doigt et le regarda d'un air implorant.

" Ne t'inquiète pas. Attends-moi dehors ". Ye Zhiqiang sorti quelques centaines de dollars de son portefeuille et lui dit : "Va chercher un serveur et achète-nous des vêtements. "

Shu Jianyang n'interféra pas avec cela mais se retourna et dit à Shu Yan : " Je serai juste à l'extérieur. Appel-moi si tu as besoin de moi. " Il jeta un coup d'œil à Ye Zhiqiang pendant qu'il parlait, de toute évidence il le mitait en garde.

Etant seul à seul dans la pièce, l'atmosphère était devenue soudainement suffocante. Shu Yan traîna une chaise et s'assit dessus.

Elle s'appuya contre la chaise et dit : " Tu veux t'asseoir ? "

Ye Zhiqiang pris une profonde inspiration, maintenant qu'il n'avait plus le dessus, il n'osait pas être arrogant. Il força à sourire et dit : " Shu Yan, est-ce que le Troisième frère t'a forcé à faire ça? Pense-t-il qu'il pourra gagner quelque chose de notre divorce ?"

Même maintenant, Ye Zhiqiang ne pouvait pas croire que Shu Yan serait là pour l'attraper en flagrant délit ou qu'elle avait assez de cran pour orchestrer tout ceci.

"Non, ce n'était pas l'idée du Troisième frère. Je lui ai demandé de l'aide ", a déclaré Shu Yan avec un sourire qui n'était pas un sourire. "Ye Zhiqiang, tu es sûr de vouloir divorcer, pas vrai?"

Si ce n'était pas pour son apparence habituelle, même Ye Zhiqiang penserait que c'était quelqu'un d'autre assis devant lui.