Transmigrée en Ex-épouse d'un Parvenu dans les années 90

Chapitre 34: Une visite familiale (4)

Lin Zixiang et sa belle-sœur ne s'étaient jamais entendues. Lorsqu'elle découvrît que Shu Yan était allé demander de l'aide à Shu Jianyang, son fils, elle s'était vanter devant la famille de Lin Zixiang pendant un bon moment. Elle avait sous-entendu que leur fille mariée demanderait de l'aide à son fils à cause de l'incompétence de ses trois frères.

Cela avait rendu Shu Youfu et Lin Zixiang furieux, et c'était une autre raison pourquoi Lin Zixiang était ici avec son fils aujourd'hui.

"Je sais ce que je fais", dit Shu Yan. Bien sûr qu'elle devait se tourner vers Shu Jianyang pour obtenir de l'aide. Ses trois frères étaient tous inutiles, tous plus mauvais les uns que les autres. Ils ne parviendraient jamais à arracher ses enfants de l'emprise de la famille Ye.

"Mais que diable, tu sais ! Qu'est-ce que tu sais ?" Lin Zixiang sauta de haut en bas en furie. "Qu'est-ce qui t'a pris ? Comment ai-je pu donner naissance à un minable comme toi ? Tu n'es même pas capable de garder ton propre homme sous contrôle ! Où est Ye Zhiqiang ? Laisse-moi lui parler. Il veut abandonner sa propre femme et ses enfants ? Est-ce qu'il pense qu'il peut simplement marcher sur les Shu?"

"Il sera à la maison pour le déjeuner. Tu pourras lui parler à ce moment-là." Aussitôt qu'elle dit ça, Lin Zixiang se tut.

Elle n'était courageuse que sur son propre territoire. Elle pouvait crier toutes sortes de choses à ses deux filles, mais quand il s'agissait de Ye Zhiqiang, elle n'osait même pas élever la voix.

"Regarde-toi, tu as osé demander à ton cousin d'aller cherchées tes deux enfants. Si Zhiqiang ne m'avait pas appelé, il n'aurait même pas su que ses enfants étaient venus en ville", dit Lin Zixiang en balayant du regard le contenu de la table. Remarquant qu'il n'y avait même pas des fruits, elle dit mécontente: "cela fait un moment que nous sommes ici. Tu ne pourrais pas au moins nous offrir quelques fruits pour étancher notre soif ?"

"Ye Zhiqiang a une liaison et je t'ai toujours obéi en prétendant que je n'étais pas au courant. Mais, pendant tout ce temps, ça me tuait à l'intérieur. Je suis aussi ta fille. Ne pourrais-tu pas te soucier un peu de moi ?" Shu Yan se tamponna intentionnellement les yeux et dit d'une voix étouffée, "Je n'avais pas d'autre choix que d'aller chercher les enfants. Ye Zhiqiang n'est pas souvent à la maison. Je me suis dit que si les enfants étaient ici, il reviendrait au moins de temps en temps et je pourrais le voir aussi."

Aux yeux de Lin Zixiang, les enfants étaient le meilleur moyen de maintenir les hommes. Elle dit immédiatement d'une voix compréhensive : "Ok, tu n'es pas aussi bête que je ne le pensais."

Puis, fixant sa fille du regard, elle reprend : "qu'est-ce que tu insinues ? Que je ne me soucie pas de toi . Tous les hommes sont comme ça. Même les bons à rien de notre village ont des maîtresses, sans parler de quelqu'un d'aussi compétent que Ye Zhiqiang. Regarde toutes les filles du village, tu t'en sors bien mieux qu'elles. Tu as ta propre maison et une voiture personnelle. Ton mari te verse de l'argent chaque mois. Il n'a jamais levé la main sur toi. Regarde notre voisine, Yingzi, son mari la bat tous les soirs et nous l'entendons depuis notre maison. Je pense que tes journées se passent trop bien, c'est pour ça que tu as le temps d'avoir ses pensées folles".

Shu Yan, "......"

"Troisième sœur, j'ai faim", dit Shu Jianxiang en balançant ses pieds de haut en bas. Il s'aperçut que sa mère et sa sœur avaient cessé de parler et fit sa demande comme un seigneur.

"C'est vrai. Nous avons voyagé une demi-journée pour régler tes affaires et nous n'avons même pas eu le temps de déjeuner. Vite, va préparer quelque chose pour ton frère. Il ne doit pas souffrir de la faim." Lin Zixiang s'est immédiatement senti mal lorsque son fils déclara qu'il avait faim.

"Tu sais, Ye Zhiqiang n'a jamais aimé que j'envoie de l'argent à la maison. S'il vous voit à son retour..." dit Shu Yan en les regardant d'un air troublé.