Ultimatum

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Comme tous les matins, j'appelle Loïse, ma soumise. Ça fait partie de notre rituel. Je contrôle une grande partie de son quotidien pour mon plus grand plaisir. Et pour le sien.

- Bonjour Loïse.

- Bonjour Maître.

Comme tous les jours, je savoure mon titre prononcé par sa voix encore enrouée par le sommeil. Voilà 48h que je ne l'ai pas touchée et l'entendre suffit à me donner envie d'elle.

- Comment se porte tes tétons ?

Un blanc suit ma question. Je souris, satisfait de savoir qu'elle pense à ce que je leur ai fait subir lundi.

- hum... Bien. Bien.

Nouveau silence. Je lui laisse le temps de trouver ses mots.

- Maître ?

- Oui ?

- Est ce qu'on pourrait se voir à midi ? Il y a un sujet dont j'aimerais vous parler.

- Je regarde mon emploi du temps et je t'envoie un SMS en début de matinée pour te confirmer ça.

- Merci.

- A tout à l'heure.

J'ouvre mon ordinateur à portée de main. Il n'est que 6h30 du matin mais mon poste à haute responsabilité à la Banque m'obligent parfois à débuter tôt mes journées de travail.
Je suis libre pour déjeuner. C'est ce qu'il me semblait mais je ne voulais pas lui donner de faux espoirs. Parfait. Je lui envoie en suivant un SMS.

C'est ok pour ce midi. J'apporte un plat à emporter qu'on dégustera chez toi. A tout à l'heure ma belle soumise.

En sortant du boulot, je m'arrêterais chez le traiteur italien pour prendre de la moussaka. Je sais qu'elle adore ça. Ça nous permettra de déjeuner chez elle plutôt qu'au restaurant. Je compte bien faire d'elle mon dessert.
Ça fait seulement quelques mois qu'elle m'appartient mais j'ai du mal à réfréner le désir qu'elle m'inspire. J'ai debusqué un vrai diamant brut, jamais formée mais naturellement soumise. Une vraie pépite que j'ai modelée sur mesure et dont je ne me lasse pas.

Je vais me servir une tasse de café tout en imaginant les réjouissances de ce midi. Qu'est ce que je prévois pour elle ? Nous avons peu de temps, puisque je tiens aussi à manger avec elle. Faire l'impasse sur un repas et mettre ma soumise dans l'inconfort n'est pas dans mes habitudes. Il faudra donc être rapide, ce qui ne devrait pas poser problème vu la manière dont elle réagit à mes attentions. Je la connais désormais suffisamment pour maîtriser son corps sur le bout des doigts. C'est comme un instrument dont le soliste tire une harmonie parfaite à chaque fois qu'il en joue.
Je ne lui ai encore jamais bandé les yeux. Peut être que c'est l'occasion ? Les sensations seront décuplées par l'absence de vision et elle partira au quart de tour. J'en ai déjà l'eau à la bouche...
Je ne perds pas de temps et vais chercher un foulard que j'ajoute à mon sac à dos de transport d'ordinateur avant de le fermer. Le balançant négligemment sur une épaule, je quitte mon appartement pour commencer ma journée de travail, déjà pressé d'être à la pause de midi.

***

C'est avec une précision d'horloge suisse que je sonne en bas de chez ma soumise. S'il y a quelque chose que j'abhorre par dessus tout, c'est le retard. J'ai une tendance à tout contrôler dans ma vie et le temps en fait partie.
La porte s'ouvre et je monte jusqu'au pas de sa porte entrouverte derrière laquelle je devine sa silhouette... habillée. Elle sait pourtant que je la veux nue en toutes circonstances lorsque nous sommes seuls.

- Tu es très habillée pour une soumise. Enlève tes vêtements Loïse.

- J'aimerais vraiment beaucoup garder mes vêtements sur le dos pour la discussion qu'on va avoir.

BriceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant