Chienne

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Le dîner terminé, on rentre chez moi. A pieds. Les escarpins ne sont pas vraiment faits pour faire des kilomètres et je l'ai déjà beaucoup faite marcher à l'aller. Je pousse intentionnellement l'inconfort encore plus loin. Sa démarche se fait progressivement plus saccadée. Ça y est elle commence à avoir mal. Parfait. On arrive en vue de mon appart et je la fais gravir les escaliers la première pour profiter de son petit cul qui se balance de droite à gauche sous mes yeux.
Une fois la porte refermée, elle commence à se déshabiller sans même que je le lui demande. C'est désormais une habitude. De celles que j'apprécie particulièrement. Elle fait mine de vouloir retirer ses talons mais je l'arrête avant.

- Non garde-les.

Je sais bien qu'elle rêvait de se débarrasser de ces objets de torture mais je veux faire durer le supplice un peu plus longtemps. Ils lui vont tellement bien.

- Tu es blessée aux pieds ?

- Non, mais j'ai le talon échauffé par le frottement de mes chaussures.

Rien qui ne justifie que je change les plans qui ont germé dans ma tête. Parfait.

- Garde tes chaussures et finis de te déshabiller dans la salle de bain sans oublier de remettre ton collier de travail et tes bracelets.

- Oui Maître.

Lorsqu'elle revient dans le salon, j'ai moi-même retiré ma veste, ma chemise et mes chaussures. Me laissant torse et pieds nus. Elle est magnifique avec ses escarpins noirs assortis à son collier en cuir. Il ne manque qu'une laisse accrochée à l'anneau autour de son cou et elle ferait une chienne parfaite. Son deuxième stage intensif à mon domicile touche à son terme et je sens qu'elle a fait du chemin à ce sujet. Je vais tâter le terrain ce soir.

- Va m'attendre à quatre pattes sur le lit dans ma chambre. J'arrive.

- Oui Maître.

Toujours juchée sur ses talons, qui donnent à sa colonne une appétissante cambrure, elle s'exécute sans broncher. Elle est passée en mode vouvoiement, elle a compris que la séance avait commencé.
Je la laisse partir en premier le temps d'aller me laver les mains et de prendre la laisse que j'ai mise de côté dans le placard du couloir. C'est une chaîne à petits maillons qui se termine par un mousqueton métallique. Elle se tient par une poignée en cuir noir souple. Elle est simple, comme je les aime. Et parfaitement assortie au collier que porte Élise. Je compte sur les préliminaires que je lui ai fais sous la table à la brasserie pour qu'elle cède au port de la laisse. Nous verrons.

J'entre dans la chambre, la laisse en main, en me délectant à la vue de son cul offert encadré par ses deux talons aiguilles. Je pose un genou sur le lit et dépose la laisse à côté pour pouvoir défaire ma ceinture puis retirer mon pantalon suivi de mon boxer. Pour une fois, je pense avec amusement qu'elle est plus habillée que moi. Je caresse sa croupe en épousant le galbe de sa fesse puis en remontant sur toute la longueur de son dos, appuyant dans le creux de son dos pour l'inciter à se cambrer un peu plus. Je recommence en m'attardant un peu contre sa fente toujours bien humide suite au traitement que je lui ai infligé plus tôt sous la nappe blanche de notre table. Ma main poursuit sa caresse sur son dos avant de recommencer le même manège. Elle cambre ses hanches pour m'inciter à approfondir ma caresse mais je lui refuse ce plaisir, la maintenant dans un état de frustration intense. J'effleure sa chatte de mes doigts mais je n'entre pas. Je remplace mes doigts par ma queue, durcie depuis longtemps par ce spectacle, pour continuer mes caresses. 

- S'il vous plait...

Elle me supplie. Bien.

- Dis-moi que t'as envie d'être baisée.

BriceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant