Brice

L'album

Dimanche

J'ai passé une semaine atroce.
Même si mon rendez-vous professionnel de mercredi s'est soldé par un succès, je vis l'enfer sur le plan physique.
Je pourrais aisément prendre une nouvelle soumise. Mais je n'ai pas envie de déployer l'énergie nécessaire à la sélection de la bonne candidate. Pour quoi faire quand j'en ai une parfaite (presque) à portée de main ?
Je pourrais rappeler une de mes anciennes soumises pour une séance isolée, histoire de me vider la tête mais ça ne me dit rien. Il n'y a qu'un seul corps que j'ai envie de soumettre et c'est celui de Loïse. Et vu que je ne suis pas homme à lâcher mon objectif, je me donne les moyens d'obtenir ce que je veux.
Ça fait cinq jours que je lui ai laissé de l'air. Elle a eu le temps de réfléchir. Comme toute soumise, elle a développé une dépendance au sexe. En l'occurrence au mien. Elle aussi doit être dévorée de désir, avide des sensations fortes désormais absentes de son quotidien. Si je suis à peu près certain qu'elle en a profité pour se caresser, le fait d'imaginer un minable jouir de son corps me fait un peu grincer des dents.

Ce soir je vais lui rendre une petite visite. Histoire de lui rappeler qui est le Maître puisqu'elle n'a finalement pas cédé en me contactant la première comme je l'espérais. Je pensais la connaître parfaitement au point de prédire ses décisions, mais elle me surprend. Ou c'est moi qui suis trop sûr de moi.

Ce qui est certain, c'est que je ne peux pas aller la voir dans cet état de tension. Je ne veux pas non plus lui faire peur en me laissant emporter par ma frustration.
Et j'ai pile poil ce qu'il me faut sous la main.
J'ouvre le dossier Photos de mon smartphone et sélectionne le dossier intitulé Loïse. Je fais défiler du doigt une jolie liste de photos et de quelques vidéos toutes plus érotiques les unes que les autres. Je les ai prises à son insu, quand elle était dans un état d'abandon total.
Je fais ça pour mon usage personnel uniquement. J'apprécie de pouvoir revoir les meilleurs moments de nos séances. Parfois, je lui en partage une. Pour lui montrer comment je la vois, lui faire comprendre comme elle est belle quand elle lâche prise. Elle est sublime. Que ce soit sur ce cliché où on l'a voit menottée, le buste posé sur ma table à manger, le cul luisant du plaisir que j'ai pris en elle. Ou encore celui où elle est encore habillée, à quatre pattes sur le lit, la jupe retroussée sur ses hanches laissant apercevoir sa fente d'où s'écoule encore mon sperme. La première fois où je l'ai prise sans capote.
Je fais en sorte de ne jamais photographier son visage lorsque les clichés sont aussi compromettants. Pour sa sécurité. J'y attache une grande importance, on ne sait jamais entre les mains de qui un téléphone peut tomber. Surtout à Paris où le vol de smartphones est quasiment devenu un sport national. Je ne me pardonnerais pas qu'elle pâtisse de ces fichiers d'une manière ou d'une autre.
Mais je n'ai pas besoin de voir son visage pour me rappeler chacune de nos séances.

Dans l'optique de me masturber, je me mets à l'aise sur mon canapé et sors ma queue tout en choisissant une vidéo que je ne lui ai jamais partagée. Elle est en train de me sucer. J'ai un petit faible pour les fellations et ses lèvres pulpeuses les font à la perfection. Durant les quelques secondes que dure la vidéo, on voit sa frange et sa belle chevelure brune malmenée par ma main qui l'empoigne fermement. Mon aine bouge d'avant en arrière, baisant sa bouche au rythme que je lui impose. On entend même les petits bruits de suscion et les gémissements de plaisir qu'elle laisse échapper. Tellement excitante...
Je paramètre la lecture de la vidéo en boucle et referme la main sur ma verge imaginant à la place cette bouche que j'aime tant. M'offrant un moment de plaisir, mes pensées tournées vers ma petite effrontée de soumise.