Brice

En double

Mardi

Élise est retournée chez elle depuis hier et elle m'a envoyé un SMS au reveil, comme tous les matins lorsqu'elle ne dort pas avec moi. Il est 7h30 quand je le reçois. Cette petite marmotte ! Ça fait déjà une heure et demi que je suis debout et je suis déjà au travail moi.

J'ai pas arrêté de repenser à tout ce que tu m'as fait et j'ai super mal dormi. Je suis toute mouillée...
Élise
Ps : j'ai des courbatures partout...

Je souris en lisant son message. C'est bien, jour après jour sa dépendance augmente, réduisant sensiblement ses chances de partir comme elle a pu le faire auparavant. Et ce ne sont visiblement pas ses muscles endoloris qui vont lui permettre de penser à autre chose. Parfait. Je vais entretenir son état d'excitation pour qu'elle soit mûre à souhait mercredi quand je la reverrai.

Bonjour ma belle,
J'aime savoir que tu penses à moi quand je ne suis pas là. Interdiction de te caresser ! Tu mouilleras tellement quand on se reverra que je te baiserai direct sans préliminaires.
Sois sage.
B.

Voilà, elle va ruisseler de désir et je n'aurais qu'à la cueillir demain soir.

Je verrouille mon téléphone avant de reprendre la tâche que j'avais interrompue. Je consacre les premières heures de ma journée à lire l'actualité économique nationale et mondiale pour mieux anticiper les fluctuations boursières. Je reçois des analyses quotidiennes faites par les membres de mon équipe payés pour ça, mais j'aime lire l'info à la source. Tous les jours, une dizaine de journaux sont livrés au bureau : Les Echos, Le Monde, Libération, etc. Mon bureau est actuellement couvert de grands feuillets imprimés en noir et blanc. Je n'ai jamais compris pourquoi la presse s'acharnait à imprimer sur des formats aussi grands et aussi peu pratiques à manipuler. Ils n'ont clairement pas pensé aux pauvres gens qui essaient de lire le journal dans le métro...
La pause déjeuner arrive sans que j'ai vu le temps passer. Après avoir mangé avec un potentiel futur client dans une brasserie assez chic, je m'autorise une pause café au bureau. Le premier moment où je peux enfin me détendre. J'ai vraiment une vie professionnelle intense, si ce n'est stressante. La seule chose qui me permet de réguler ça, ce sont les séances avec mes soumises. Et donc, en ce moment, avec Élise.
Savoir que je vais la voir mercredi me donne l'énergie pour me défoncer au travail et atteindre le niveau de performance qu'on attend de moi. Il ne me reste plus qu'à organiser notre prochaine séance. Et j'ai déjà ma petite idée.

J'ouvre mes discussions WhatsApp et retrouve rapidement le fil que j'entretiens avec Ludo. Je l'ai rencontré il y a plusieurs années par l'intermédiaire d'une soumise qui voulait être dominée par plusieurs hommes. Notre séance s'était très bien déroulée et s'était suivie de plusieurs autres. Ludo est un dominant réglo auquel je fais confiance. On s'est revu régulièrement depuis, d'abord dans des Airbnb puis chez moi. Je fais régulièrement appel à lui lorsque je sens qu'une de mes soumises est mûre pour vivre une expérience à plusieurs. Lorsque j'avais discuté de ses limites avec Loïse, elle s'était montrée moyennement enthousiaste pour être prêtée à un autre dominant mais avait fait une exception pour la mise à disposition de sa bouche. J'avais donc fait venir Ludo et l'expérience avait été plus que concluante pour elle comme pour lui. J'en avais parlé avec elle après coup et elle s'était montrée ouverte à passer à la vitesse superieure. Elle avait avoué que la double pénétration avait toujours été un de ses fantasmes mais qu'elle n'avait jamais osé l'avouer.
Quant à Ludo, il n'avait pas tari d'éloges sur Élise, que ce soit sur sa docilité ou son physique. Je sais qu'il sera partant pour une séance si je le lui propose.

Salut Ludo,
Est-ce que tu es libre demain soir ? J'aimerais t'inviter à l'une de nos séances avec Loïse. T'es partant ?

Il est connecté, et je vois qu'il est déjà en train de taper une réponse.

Je me demandais justement si j'aurais le plaisir de la revoir. Évidemment que je suis partant. Chez toi ? A quelle heure ?

Je lui donne rdv à 20h chez moi. Élise ne le sait pas encore, je le lui dirais ce soir au téléphone. J'ai toute confiance en Ludo, je sais qu'il est la personne idéale pour réaliser son fantasme d'être prise par deux hommes en même temps.

***

Mercredi soir

Quand j'ouvre la porte de mon appartement à 19h30, Élise est déjà là, nue, le nuque cerclée de son collier en cuir et ses poignets enserrés par les bracelets assortis. Elle n'a même pas besoin de parler, ça me fait déjà bander de la voir comme ça. Je crois que je ne m'en lasserais jamais.
Quand je lui ai demandé hier si elle se sentait de réaliser le scénario que j'avais prévu pour elle, elle m'a répondu par l'affirmative. Mais je sais qu'elle doit éprouver de l'appréhension malgré tout. Je préfère m'assurer qu'elle n'a pas changé d'avis. Il est encore temps de changer nos plans, je ne veux pas la mettre mal à l'aise.
Je m'accroupis devant elle et prends le temps de l'embrasser avant de parler.

- Bonsoir ma belle. Comment tu te sens ? Toujours prête pour ce tout à l'heure ?

- Bonsoir. Ça va, je suis un peu nerveuse. Mais je veux toujours le faire.

- Bien. Je suis sûr que tu ne vas pas le regretter. Ne bouge pas, je vais prendre une douche et je reviens.

Je ne m'attarde pas sous la douche et fais au plus vite pour la rejoindre. Je veux la mettre en condition avant l'arrivée de Ludo. Elle n'a pas bougé quand je reviens, nu, dans le salon. Je souris en pensant que je suis chanceux, elle est tellement obéissante...

Je lui tends une main pour l'aider à se relever et la tire jusqu'au canapé où je m'asseois et me met à l'aise, les jambes écartées. Je tapote mes cuisses.

- Viens t'asseoir sur moi.

Elle s'exécute sans hésiter et m'enjambe pour enfoncer ses genoux de part et d'autre de mes hanches dans l'assise du sofa. Sa fente mouillée repose contre ma queue gonflée de désir. L'abstinence de ces 2 derniers jours nous a tous les deux frustré. Je l'agrippe par la taille de mes deux mains pour la soulever légèrement et la positionner juste au-dessus de ma queue.  Comme promis, on va se passer de préliminaires. Sans attendre, je l'empale doucement dessus savourant la sensation de son fourreau de chair serré autour de moi. Je la soulève et la fait descendre de nouveau d'un mouvement sec. La pénétration se fait plus profonde et lui arrache un petit cri de plaisir. Je recommence et je perd le compte jusqu'à ce que quelqu'un toque à la porte. J'entends Ludo s'annoncer.

- Entre, c'est ouvert.

Je n'arrête pas pour autant de faire coulisser Loïse sur ma queue. Ses gémissements reprennent de plus belle et si elle est gênée par l'arrivée de Ludo, elle n'en laisse rien paraître, perdue dans sa bulle de plaisir. Il s'approche de nous et je lui indique la salle de bain du regard.

- Je te laisse prendre une douche avant de nous rejoindre ?

- Parfait. Laisse-moi en un peu.

Il me gratifie d'un clin d'oeil et s'enferme dans la salle de bain avant de ressortir cinq minutes plus tard avec une serviette nouée autour des reins. Élise monte et descend toujours en rythme sur moi, mais nous nous sommes tous deux avachis dans le canapé si bien que ses seins reposent maintenant sur mon torse et que ses bras sont croisés au dessus de ma tête sur le dossier. Sa chute de reins est cambrée à souhait et offre une vue dégagée sur son cul. je fais signe à Ludo de se placer derrière elle et lui indique un tube de lubrifiant ainsi que des préservatifs sur ma droite. Il fait tomber sa serviette, enfile une protection en latex et se tartine généreusement de gel sur toute sa longueur.

J'écarte les fesses d'Élise et lui murmure à l'oreille.

- Ludo va te baiser le cul. Tu es prête ?

- Oui...

L'intéressé ne se fait pas prier et commence à pousser pour la pénétrer. Il est plutôt bien monté et je sais qu'elle doit se sentir écartelée. Je l'encourage.

- T'es une bonne soumise, prend tout ma belle.

Elle gémit et pour l'aider à accueillir cette intrusion, je reprends mes coups de reins dans sa chatte. Ça marche à merveille et elle se cambre instinctivement offrant un peu plus son cul. Pour la première fois de sa vie, ma soumise se fait pénétrer en double. Et au son de ses cris et de ses gémissements, ça a l'air de lui plaire. Beaucoup.

[A suivre]