02 | Julie

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« Ce qui ne tue pas rend vivant »

Paris
7h45
Jour du départ

***

Je me réveille toute excitée, une gamine. Je m'habille avec un crop top blanc et un jogging marron. Mes AirPods sur les oreilles, mes cheveux attaché en un chignon coiffé décoiffé. Ma valise à la main, mes parents son en bas, mon copain aussi. C'est lui qui m'accompagne.

Tout le monde m'attend en bas, mais contrairement à hier. Désormais je suis plus triste qu'heureuse. Je ne veut pas partir loin d'eux. Je retarde ce moment depuis déjà 30 minutes .

- Chérie tu vas être en retard! Lance ma mère d'un voix qui se veut douce.

Voilà je ne peut pas y échapper .

Les au revoir .

Je descends les escaliers le cœur lourd, jetant un dernier coup d'œil à ma chambre. Elle va me manquer. Une fois en bas je n'y arrive plus, mes larmes roule le long de mes joue et je rigole comme une idiote, partager entre l'excitation et la mélancolie.

Mes parents me serre dans leurs bras me faisant promettre des les appeler tous les jours, de me concentrer a l'école, de faire attention, de ne pas faire la folle en soirée, des respecter mes parents d'accueils.

Et surtout de revenir toutes les vacances.

Je souris à ma mère qui essuie une larme sur ma joue.

- Je suis tellement fier de toi .

Je ris et une autre larme quitte ma joue, je l'essuie en toute hâte du revers de la main avant d'attraper ma valise de l'autre. Toute souriante cette fois.

Je suis lunatique ?

A moi de vivre ma propre aventure.

On se croirai vraiment dans un film américain. Je suis Kitty ou Lara Jean ( j'aurai préféré Blaire Waldorf mais j'ai pas sa classe , malheureusement).

Je descends les escalier du perron, me tourne vers mes parents les yeux humides je dis.

- Ce ne sont pas des adieux, seulement des au revoir. On se revoit bientôt, vous allez tellement me manquer je vous aime.

La première phrase et inutile, je voulais juste faire genre, enfin bref.

- On t'aime très fort chérie, aller file tu vas être en
retard !

Je monte dans la voiture de Thomas. J'adresse un dernier signe d'au revoir à mes parents et avant que Thomas démarre je descends de la voiture et me jette dans les bras de mon père.

- Tu vas tellement me manquez idiote. Dit il en me serrant fort contre lui.

-Toi aussi tu vas me manquer papa.

Je me mets sur la pointe des pieds et lui embrasse la joue. Je fais de même avec ma mère avant de remonter dans la voiture.

Cette fois Thomas démarre pour de bon et je vois mes parents s'éloigner sur le rétroviseur. Mon cœur et trop lourd dans ma poitrine et le sourire que j'affiche sur mes lèvres et trop grand, ça en devient douloureux.

Comment je vais faire sans eux ? C'est la seul famille que j'ai !

Sa se trouve je ne vais même pas aimer New York.
J'ai peut-être fait le mauvais choix !?

Trop tard on est déjà sur l'autoroute, tous les deux silencieux .

Pourquoi il ne parle pas ? Pourquoi il ne me dit pas que je vais lui manquez?

Welcome to New York !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant