18 | Julie

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"Le plus triste quand on a beaucoup à dire, c'est qu'il n'y a jamais personne pour écouter..."


* Des courses mouvementées *

***

Alors que la brise glaciale joue sur mes joues et avec mes cheveux, je laisse tomber tout mon poids sur l'épaule de Zak. Ce dernier ne réagi pas, il souffle un grand coup. La fumée blanche s'échappe de sa bouche pour danser entre les flocons avant de disparaître dans l'air glacial de New York.

Mes yeux dérivent vers le profil de ce dernier. Les lumières des grattes ciels jouent sur son visage, créant des reflets sur sa peau. Ces yeux vert émeraude fixe l'horizon avec une intensité mais également un calme olympien. Je ne serai dire ce que je ressens en ce moment. Mais je sais une chose.

Je ne suis pas attacher à lui.

Je ne peux pas m'attacher à lui.

Je ne dois pas m'attacher à lui.

On est un peu dans une sorte de relation casual sauf que nous les sentiments ne sont jamais apparus, on se protège seulement, juste au cas ou...

Je n'ai pas oublier la règle numéro trois. J'ai juste besoin de réconfort et de soutiens en ce moment. Juste le temps d'oublier.

Je sais pas si je devrai en parler à mes parents...

Ils sont extrêmement protecteurs, ils sont capable de venir me chercher demain pour me ramener en France.

Pour le moment je ne ressens pas le besoin d'en parler a quelqu'un d'autre. Zak en a assez fait. Il est étrange aujourd'hui, il est presque gentil. Mais on parle de Zak Casey. Je pense que je lui fais juste pitié, honnêtement je m'en fiche. Pour le moment.

- J'aime bien quand tu es gentil. Je lâche subitement.

Je sens son regard ce poser sur moi, je l'imagine sourire avant de répondre.

- Il faut changer pour surprendre.

- Oh, tu as enfin décidé d'utiliser ton organe vital ?

- Rêves pas trop Martin, c'est temporaire.

- Ça dépend de quoi ?

Il met un moment à répondre, avant de souffler à nouveau et de murmurer doucement.

- De toi...

Je lève ma tête pour croiser son regard. Il me sourit avant de se lever et de me tendre la main. L'obscurité ne fait que l'embellir, son regard me sonde. J'accepte sa main et me lève doucement avant d'essuyer mon pantalon.

- Bon il commence à faire froid, et j'ai faim on rentre.

Je le suis sans rien ajouter.

De toi...

Je souris comme une idiote en repensant à ces paroles.

Sans vouloir gâcher ton plaisir il a juste pitié de toi ! Pour qu'on soit clair.

Ou peut être qu'il veut simplement m'aider ?

Tu te mens à toi même Julie...

Je secoue la tête en espérant faire disparaître cette voix. Nous reprenons l'échelle de secours, elle glisse énormément et je manque de tomber. J'ai retirer mon plâtre cette après-midi avec Peter. Il m'a accompagné avant de me re déposer et de me laisser seule dans l'appartement. J'avoue que la tête de Martin Matin me manque un peu.

Welcome to New York !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant