-CHAPITRE 19-

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Pov: Maxime

J'étais en route pour aller voir Paul, il avait proposé qu'on se voie alors, j'ai accepté. Je devais me changer les idées.

Il y avait une fête foraine qui s'était installée pas loin de chez moi, alors il m'a dit qu'on pourrait y aller. J'étais en train de le chercher, mais ne le voyais pas. Je sentis quelqu'un m'attraper les épaules par-derrière… Je sursaute et me retourne.

« -P : Salut Maxou ! 

– M : Tu m'as fait peur ! 

– P : C'était le but.

– M : Bon allez ! On n'a pas de temps à perdre, on va faire des manèges là ! »

On marche entre la foule de personnes, tout en discutant de tout et de rien, comme à notre habitude.

« -P : Viens, on fait lui, ça a l'air trop bien !

– M : Vas-y, je te suis »

C'étaient les balançoires qui tournent dans le vide, j'avais un peu le vertige, mais rien de bien grave, contrairement à Paul qui lui avait terrorisé. 

« -M : Pourquoi tu as choisi ça si tu as le vertige ?

– P : Je ne sais pas, j'ai envie que ça se finisse ! »

Je suis pris d'un fou rire quand les balançoires montent un peu plus haut dans le ciel et que lui s'accroche à moi.

Il n'a pas arrêté de hurler, pourtant ça ne faisait pas si peur.

Quand le manège se finit et qu'on descend, il court pour s'éloigner le plus vite possible du manège. Je le suis aussitôt pour ne pas le perdre de vue.

« -M : Ça va Paul ?

– P : Oui, c'est bon, je suis remis. C'est bizarre parce que dans la grande roue ça ne me fait pas ça.

– M : Peut-être parce que là, tu avais les pieds dans le vide ?

– P : Peut-être ! Bon, viens, on va en faire d'autres ! »

On a fait tous les manèges possibles et on a énormément rigolé, même peut-être un peu trop, je ne sentais plus mon ventre.

« -M : On termine par la grande roue !

– P : Enfin ! Je suis épuisé...

– M : Moi aussi. »

On fait la queue et au fond vers les machines à peluches, je vois une silhouette, silhouette que je connais parfaitement, car c'est évidemment l'homme que j'aime… J'avais réussi à l'oublier et le voilà devant mes yeux, en train d'embrasser sa copine…

« -P : Maxime ? Tu viens, c'est à nous de monter !

– M : Oui, allons-y. »

On monte et on s'assoit. 

« -M : Comment tu te sens ?

– P : Bien ! Très bien même !

– M : Tant mieux… »

On se regarde.

« -P : Maxime ?

– M : Oui ?

– P : Tu aimes quelqu'un ? »

C'était si soudain que je ne m'y attendais pas.

« -M : Euh... Oui. 

Par pitié !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant