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Youssuf- tiens au fait, *fouille dans sa poche* mon frère m'a demandé de te passer ça.

Il m'a sorti une liasse billet de sa poche, j'ai regardé les sous avec des gros yeux, il est malade ?

- range la, je ne prendrais pas son argent. *sec*

Youssuf- mais C'est pas de l'argent sale !

- peu importe, j'en veux pas.

Youssuf- Je les garde ?

- achète toi une nouvelle veste de survêtement avec, j'en veux pas !

Youssuf- TU GÈRES !

Il c'est fait un plaisir de remettre les sous dans sa poche et je suis partie vers ma classe le sourire aux lèvres.

Ça a sonné au même moment et j'ai fais rentrer mes 6e.

- hello, hello !

(...)

Même train de vie, j'ai finis les cours et je suis rentrée chez moi, c'est Faysal qui m'avait déposé mon fils. Heureusement que y'avait Fatima, à chaque pose j'étais avec elle, je la kiffe déjà cette meuf.

Enfin bref, je rentrais tranquillement quand dans une rue vers chez moi quand j'ai vu deux hommes adossés à une voiture, j'ai du passer pas loin de eux et j'ai pu entendre leurs discussions. L'un d'eux était cagoulé et l'homme non cagoulé a passé une liasse d'argent à l'autre homme.

L'homme- ce soir tu gagnes, ta intérêt !

Cagoulé- toujours.

L'homme- j'ai pas d'argent à perdre moi.

Cagoulé- fait moi confiance.

L'homme- aller, va me réserver du bon shit pour ce soir.

L'homme cagoulé a rigolé et je suis passé ce qui fait que je n'ai pas pu entendre le contenu de leurs discussions, de toute façon ça m'avait suffit. Et bah !

Je suis rentrée chez moi et j'ai retrouvé mon fils.

2 semaines plus tard...

- 26 octobre... putain...

Le temps passe vite.. Le temps passe tellement vite que parfois on ne le voit même plus passer. Mais quand on redoute quelques choses, on voit le temps passé lentement sous nos yeux, j'aimerais arrêter le temps.

C'était les vacances depuis quelques jours, j'étais déjà épuisée.

Je n'avais pas revu Youssuf durant le dernière semaine d'école, Hamza non plus mais lui c'était tant mieux.

J'avais vu Ousmane, je le voyais à chaque entraînement et on rigolait tellement ensemble que je restais pour les entraînements. Je m'étais vraiment rapproché de Ousmane et c'était devenu un ami, on faisait les chemins ensemble pour l'école des petits... Il est trop drôle ce mec.

Je m'étais beaucoup rapprochée de Fatima, toute la dernière semaine de cours on était inséparable. On tallait tout nos collègues ensemble et on se voyait souvent en dehors, le reste on était en appel. J'avais enfin une vraie amie.

Ayah : « combattre pour abattre » Où les histoires vivent. Découvrez maintenant