21

1K 36 2
                                    

??- oui bonjour, vous êtes bien de la famille de Faysal Amara ?

- oui...?

??- C'est pour vous dire que Faysal a fait un grave accident de moto. Il est actuellement à l'hôpital *******.

C'est pas possible...

J'ai laissé mon téléphone tomber par terre, j'en revenais pas. J'ai commencé à fondre en larmes, si j'avais su, je lui aurais pardonné.

Tessa- qu'est-ce qu'il se passe ? Oh Ayah !

- garde mon fils.

J'ai couru jusqu'à ma voiture et j'ai démarré direction l'hôpital. Sur la route, j'avais le cœur qui battait la chamade et je faisais que de pleurer.

C'est pas possible, mon petit frère, mon pilier, ma vie. Il a fait un accident de moto... J'étais vraiment inquiète, imaginez que ce soit grave ? J'en pouvais plus...

(...)

Je suis arrivée à l'hôpital et j'ai directement couru au service qu'ils m'ont indiqués. J'ai voulu rentrer dans la chambre mais une infirmière m'a stoppé.

Elle- madame, on va l'opérer.

- mais c'est mon petit frère ! Je veux le voir, JE DOIS LE VOIR ! Il est où ? Il va bien ? Putain...

Je voulais voir mon petit frère, ils pouvaient pas l'emmener sans que je le vois. Je dois au moins le serrer dans mes bras...

Elle- madame, calmez vous tout ira bien je vous le promets. Attendez nous en salle d'attente.

Elle m'a dirigée vers la salle d'attente mais j'ai couru vers sa chambre. Quand je suis rentrée, j'ai vu pleins de médecins autour de son lit en train de déplacer son lit.

Médecin- sortez madame !

J'étais sous le choque, mon petit frère était là, les yeux fermés et le visage tout abîmé. Il avait pleins de fils reliés à lui et pleins de médecins tout paniqués autour de lui.

Je suis repartie en salle d'attente, sous le choque. Je me suis mise à pleurer, pleurer, pleurer.

Je pleurais toute seule sur ma chaise. Je voulais m'insulter, je pouvais m'en prendre qu'à moi même, c'est moi qui avait décidé de ne plus lui parler et voilà qu'aujourd'hui il se retrouve dans cet état là, si seulement j'avais pas fait la conne...

Pardonne moi, Faysal.

Quelques heures plus tard...

J'étais toujours là, seule à attendre sur ma chaise. J'avais prévenu mes parents qui étaient en panique, ils allaient venir dès demain.

J'avais dis à Tessa d'expliquer calmement la situation à mon fils, elle l'avait fait et elle m'avait dit qu'il s'inquiétait beaucoup pour son tonton, mon bébé...

J'avais prévenu aussi Yassir qui était à 2 heures d'ici mais qui devrait pas tarder à arriver.

En parlant du loup, j'ai levé ma tête et je l'ai vu arriver face à moi.

Ayah : « combattre pour abattre » Où les histoires vivent. Découvrez maintenant