37

838 33 14
                                    

Alors c'est ce jour la, que j'ai perdu la vu de mon œil droit...

Pdv Faysal

Et voilà où j'étais, voilà où j'ai finis. C'était donc ça mon destin ? Moi qui m'était juré de ne plus jamais y retourner je penses que c'est foiré. Et pour combien de temps je serais ici, je ne sais même pas.

Mais la seule chose que je savais, j'avais déçu ma mère, j'avais déçu tout le monde et moi même.

Maintenant je me retrouvais ici à cause d'un fils de pute à devoir assumer mes bêtises.

Mais honnêtement, je me disais que j'avais besoin d'elle alors j'allais devoir mettre ma fierté de côté, c'est pour ça que j'ai décidé de lui écrire une lettre, j'aime pas me disputer avec ceux que j'aime.

J'étais tranquillement dans ma cellule en train d'écrire une lettre quand le gardien est venu annoncer l'heure des parloirs.

Je savais qu'elle m'attendait, la seule personne qui m'a jamais abandonné, Tessa.

Je suis arrivé aux parloirs et je l'ai vu assise à m'attendre, toute belle comme d'habitude. Je me suis assis face à elle et j'ai automatiquement souris en la voyant.

- Ça va ?

Tessa- C'est plutôt à toi qu'il faut demander ça, ça va ?

- moi ça va, j'arrive à tenir ici.

Tessa- tant mieux, j'espère que tu vas te mettre à la muscu comme les autres mecs, comme ça quand tu sors tes bien stock !

J'ai rigolé, elle changera jamais elle.

- Tu veux pas changer toi. *rire*

Tessa- non, je suis comme ça et tu m'aimes comme ça !

- en vrai.

Tessa- nan mais tes vraiment con, regarde où tu trouves t'aurait vraiment pu éviter ça ! On a même pas encore baisé.

- *rire* arrête, je suis pas dans ça moi.

Tessa- mais oui, de toute façon ça se voit que t'a une petite bite.

C'est ça son problème, elle est trop à l'aise et en plus elle dit de la merde.

- plus longue que tes faux cils.

Tessa- Tu veux me faire ?

- bon sérieux Tessa, on est au parloir la, les couples normaux ils parlent de la famille, d'avenir, de projets...

Tessa- quel projets ? Tes entre 4 murs je te rappelle !

- merci de me le rappeler...

Tessa- nan mais sérieusement.

- Arrête, je sais que je te manque.

J'ai pris ses mains et elle a levé les yeux au ciel.

Tessa- un tout petit peu.

Venant de la part de Tessa, c'est déjà beaucoup. J'ai souris comme un con.

Ayah : « combattre pour abattre » Où les histoires vivent. Découvrez maintenant