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Achraf- j'ai été jugé pour ça et j'ai pris de la prison en plus pour vole de voiture.

C'est une blague ? Je me sentais trop gênée, je suis tombée de 6 étages.

- mais... Achraf... C'est moi qui ai volé cette voiture...

Achraf- et bah j'ai pris pour toi !

- mais... pourquoi ?

Achraf- c'est moi qui l'a voulu. Ayah, il te faudra combattre pour battre.

??- Ayah ?!

J'ai levé la tête pour voir Fatima devant moi un grand sourire aux lèvres. Au moins, ça c'était bien passé.

Fatima- Hamza t'appelle !

Mon cœur c'est mit à battre, j'étais tellement stressée que j'ai raccroché d'un coup à Achraf. Merde ! Il m'avait dit cette dernière phrase puis j'avais sans le faire exprès raccroché. Comment je le rappelle maintenant ?

- il m'appelle moi ?

Fatima- non non, le mec derrière toi.

Je me suis retournée et j'ai rigolé quand j'ai vu personne. Alors je me suis levée et je l'ai suivi, elle a sauté comme une folle dans le couloir sans doute contente que Hamza demande après moi.

Quand je suis arrivé devant sa porte de chambre, j'ai vu que tout le monde était dehors. Youssuf me regardait avec un grand sourire.

Youssuf- on te laisse.

Sans que je sois prête, il m'a poussé à l'intérieur de la chambre.

Je suis arrivée et j'ai vu Hamza assis au bord de son lit, une cigarette à la main.

Il a levé la tête et il m'a regardé. Je l'ai regardé aussi, il était tellement beau. Nos regards étaient bloqués l'un sur l'autre.

Après qu'on ai passé un petit temps à se fixer tout les deux comme des incrédules, il s'est enfin décidé à me sourire. Il m'a sourit de toutes ses dents, comme un enfant. Je n'ai pas pu m'empêcher de sourire et il m'a ouvert grand ses bras. J'ai couru me réfugier à l'intérieur. Il m'a assise sur lui.

Et il m'a serré très fort dans ses bras. C'est la première fois que nous avons un vrai contact depuis un certain moment.

Il me serrait si fort.. Je sentais son odeur et la chaleur de son corps venir réchauffer le miens. Nos corps étaient si porches que c'est comme si ils ne formaient qu'un. J'aurais pu rester des mois et des mois dans cette position, si heureuse d'avoir retrouvé l'homme que j'aimais tant.

C'est comme si d'un coup, toutes mes peurs s'étaient envolés. Je n'avais plus peur, non. Loin derrière moi toutes les choses négatives, je savais que j'allais enfin pouvoir mettre une définition sur le mot « bonheur ».

J'étais si rassurée de l'avoir près de moi. Ce câlin signifiait pour moi juste la fin. Tout simplement la fin d'une terrible période presque interminable et qui était maintenant derrière nous.

A ce moment là, je sus qu'a deux, nous étions plus fort que le reste du monde.

Il s'est détaché de moi, enfin parce que sinon je n'avais pas l'intention de le faire. Il a posé ses deux mains chaudes sur mes joues qui m'ont réchauffés et a plongé son regard dans le miens.

Ayah : « combattre pour abattre » Où les histoires vivent. Découvrez maintenant