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Hamza- vient, n'ai pas peur.

Je me suis approchée de lui, il a prit ma main et il m'a mit quelques choses dans ma main.

Hamza- *sourit* tiens.

- non.

J'ai rouvert ma main, il m'avait déposé une liasse de billet dans la main.

Hamza- si, aller j'y vais.

- non, Hamza !

Hamza- ton prince va pas t'attendre trop longtemps.

Il parlait de Ousmane. Il est reparti en me faisant un clin d'œil. J'allais faire quoi de tout ces billets moi ?

Je suis descendue et je l'ai plus vu, il avait disparu, comment c'est possible ?

Enfin bref, je suis repartie vers la voiture de Ousmane.

Ousmane- t'en a mit du temps.

- Je trouvais pas mon chargeur.

Ousmane- et C'est quoi tout ça ?

Il m'a montré de la tête la liasse de billet que je tenais toujours dans ma main, merde !

- C'est...euh... c'est de l'argent que je dois à ma mère.

Ousmane- Humm.

??- Ayah ?!

Je me suis retournée et j'ai vu un homme qui s'approchait de moi. Ousmane était toujours adossé à sa voiture et moi j'allais rentrer côté passager. Décidément, on va jamais démarrer, je vais jamais pouvoir récupérer mon fils !

- oui ?

??- Tu te rappelles de moi ?

Ousmane a fait le tour pour venir vers nous et il la regardé de manière intrigué.

J'ai visualisé son visage. C'était Yassir, le pote de Faysal.

- Humm, Yassir ?

Yassir- Ouais. Yassir Bennali.

Ousmane- c'est qui ?

- Le meilleur pote de Faysal. Qu'est-ce qui t'amène ?

Yassir- c'est Faysal, il est dans la merde. Il m'a appelé du téléphone de l'avocate. Ils l'ont mis en garde à vu, ils ont fait appel au procureur et il a décidé qu'il sera jugé tout de suite, il a été jugé et en attendant son vrai jugement, ils l'ont mit en prison.

Je suis tombée de haut. Mon frère ? En prison ? Même si c'était que le temps d'avoir son vrai jugement j'étais inquiète.

- Faysal ? Il... il a fait quoi ?

Yassir- il a été arrêté pour excès de vitesse et il avait de la drogue dans sa voiture, beaucoup de drogue.

J'ai soufflé, Ousmane est venu poser son bras autour de mon épaule. J'ai passé mes mains sur mon visage.

- merci...

Ayah : « combattre pour abattre » Où les histoires vivent. Découvrez maintenant