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Il s'est mit à froncer les sourcils à l'entente du prénom Hamza. Il devait sans doute se demander comment je le connaissais.

Lui- Hamza ? Mais tu es qui ?

- Je m'appelle Ayah.

Lui- Ayah ?!

- oui ?...

Il me regardait de façon à bien m'analyser.

- vous vous êtes qui ?

Lui- Bilel, l'agent de Hamza.

- ok Bilel. Tu peux me laisser rentrer s'il te plaît ?

Lui- tu es qui pour Hamza ? Sa meuf ?

J'ai rigolé.

- non. En fait.. je sais pas.

Bilel- Humm. Rentre vas-y.

Je l'ai regardé étonnée qu'il me fasse entrer aussi facilement.

- Tu me fais confiance ?

Bilel- j'imagine.

Je suis rentrée après l'avoir remercié et je me suis assise sur le petit canapé à l'intérieur de sa loge.

J'entendais les cris et la musique de l'extérieur, je détestais tout ça. J'ai soufflé en passant mes mains sur mon visage.

En attendant Hamza, je me suis levée et je suis allée devant le miroir de sa loge pour me faire le scénario de quand on va s'embrouiller afin de préparer mes arguments.

Je me suis placée devant le miroir et comme une folle, j'ai commencé à faire les gestes, adapter des expressions du visage énervée et m'embrouiller... avec le vide.

- Tu es sérieux Hamza la ?! Tu te fou de ma gueule ?! Nan, je veux rien savoir ! Tu m'as rien dis, donc tu me l'as caché en fait ? Nan nan, arrête je te vois venir. Tu crois que c'est bien tout ça là ? En plus tu viens de sortir du coma et monsieur directement il fait quoi ? Ah bah il va combattre ! Donc pendant qu'on faisait notre petite balade tu savais très bien que quelques heures plus tard tu viendrais ici ? Nan mais je rêve !

La porte s'est ouverte, j'ai sursauté. Nos regards se sont directement croisés, celui de Hamza ainsi que le mien.

Il m'a regardé de haut en bas. Il me regardait avec un regard pire que froid, il me fusillait du regard. Ça devait être le contraire normalement, je rêve.

Je le regardais tout aussi mal. Il a fermé la porte d'un gros coup de main dedans.

Même si j'étais énervée je dois avouer qu'il était super beau. Il transpirait à cause de son combat ce qui faisait briller d'avantages son torse, il avait le regard noir et les muscles contractés.

- Tu es pas décidé à parler ?

Il s'est arrêté face à moi.

Hamza- qu'est-ce que tu fous ici ?!

- déjà baisse d'un ton, c'est moi qui devrait être énervée !

Ayah : « combattre pour abattre » Où les histoires vivent. Découvrez maintenant