Ayah : « combattre pour abattre »

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- va te faire foutre, Hamza.

Hamza- tsssh, *chuchote* bête et naïve, et sensible en supplément.

Quel connard !

On tire un trait sur Hamza...

...

(...)

Yema- il va s'en sortir, fait moi un câlin ma fille.

J'ai pris ma mère dans mes bras, je pleurais.

Abi- mon fils est fort.

Yema- ah parce que maintenant c'est ton fils hein ?

- Yema... Vous dormez chez moi ?

Yema- non ma fille, on veut pas te déranger on a prit un hôtel près d'ici.

- mais Yema ! Vous me dérangez pas vous êtes mes parents. Je vous laisserais pas dormir à l'hôtel, laisse moi vous accueillir.

Abi- t'inquiète pas ma fille, on est bien à l'hôtel. T'es jeune et débordée avec le travail, ton fils... Si on vient chez toi tu le seras encore plus.

Je sais qu'ils voulaient pas me déranger mais c'est mes parents quand même. Si ils sont près de chez moi autant venir chez moi.

- mais non ! Je vais vous accueillir chez moi comme il se doit.

Yema- t'inquiète pas, ça nous dérange pas.

- Je vous paye l'hôtel alors.

Abi- si tu veux.

Yema- non ! On va se débrouiller.

J'ai sortis des billets de mon sac et je les ai donné à mon père. Hors de question que je les laissais comme ça dans l'hôtel, si ils veulent pas venir chez moi je leurs paye au moins l'hôtel, c'est le minimum.

- tiens Abi. Je te jure que tu prends. Je suis votre fille, si je vous accueille pas chez moi, je vous paye l'hôtel.

Abi- non, garde t'inquiète pas.

Yema- garde ma fille.

- maman. Prenez.

Abi- merci, C'est gentil benthi.

Yema- c'était pas la peine...

Abi- Yassir ? Ta grandit !

Yassir était au bout du couloir, il est venu saluer mes parents.

J'avais Ibrahim dans mes bras qui dormait, il était fatigué mon fils.

Yassir- vous allez bien ? Ça va tata ?

Il a fait la bise à ma mère.

- Je reviens.

Je suis rentrée dans la chambre où se trouvait Faysal allongé, dans le coma. Ça me brisait le cœur mais il allait s'en sortir, je le sais.