Ayah : « combattre pour abattre »

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Hamza- je l'ai privatisé, j'ai privatisé cette tour rien que pour toi.

Mon cœur battait de plus belle. C'était le plus beau de mes rêves, cet homme me faisait vivre un réel rêve.

Hamza- et tu sais pourquoi ?

J'ai hoché la tête négativement. J'avais des sensations qui ne voulaient plus s'arrêter, mon cœur battait tellement vite qu'il allait exploser, je tremblais limite.

Il a plongé son regard dans le mien, un regard qui m'a transmit tout son attachement vis-à-vis de moi. Un regard si spécial...

Hamza- parce que je t'aime, Ayah. Tout simplement...

À ce moment là, je me suis sentie si spéciale ! J'ai été submergée par tant d'émotions.. J'ai eu des papillons dans le ventre comme je n'en avais jamais eu, le cœur qui battait la chamade, je voulais limite pleurer de joie.

J'en revenais pas, il me l'avait dit. Il m'avait dit « je t'aime ». Ces 3 simples mots et pourtant qui signifiaient tellement, je n'arrivais pas à le croire.

Après je m'étonnais qu'il avait réussi à me faire tomber amoureuse.

Je suis revenue à la réalité, j'avais essayé de me pincer discrètement pour être sûr que ce n'était pas un rêve puis je me suis souvenue que même dans mes plus beaux rêves cela n'aurait pas été possible. C'était bel et bien la réalité. Il m'aimait et il venait de me le dire.

Je l'ai regardé, les larmes aux yeux. Il fallait bien que je lui réponde.

Il m'a coupé avant que je n'ai le temps de lui répondre.

Hamza- *petit rire* Me dit pas que tu m'aimes aussi, je le sais déjà.

(...)

Après avoir passé l'une des meilleures soirée de ma vie, je suis rentrée à la maison.

J'ai trouvé Youssuf dans le salon à moitié endormi couvert d'un plaid, devant la télé.

Je suis partie me mettre en pyjama et quelques instants plus tard, je suis revenue m'installer aux côtés de Youssuf.

Il a posé sa tête sur mes genoux et j'ai commencé à lui caresser les cheveux.

- j'étais avec ton frère.

Youssuf avait très vite pardonné à son frère, mais il a du mal à pardonner ma trahison, ce que je peux totalement comprendre.

Youssuf- j'ai arrêté de traîner avec Ali, il voulait m'engrener à vendre, tu avais raison. J'ai parlé avec mon père et il m'a demandé de lui promettre d'avoir un avenir. Alors j'irais à cette école, j'étudierais et j'aurais un métier.

Mes yeux se sont illuminés. J'étais fière de lui comme de mon fils.

- C'est ça que je veux Youssuf, tu as très bien raison.

Il a éteint la télé et il a allumé la petite lampe à côté du canapé afin que nous ne soyons pas dans le noir.

Youssuf- c'était comment avec Hamza ?