Ayah : « combattre pour abattre »

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Ousmane- Ayah, je commençais à tomber amoureux de toi. Ça m'étais jamais arrivé mais je commençais à ressentir des sentiments forts. Je veux que tu me promettes que quand je serais plus là, tu vas continuer ta vie et être heureuse. Je voulais tout faire avec toi mais malheureusement ça sera impossible... quoi qu'il arrive, je t'aime Ayah...

C'était trop dur pour moi. Je me suis levée et j'ai quitté la salle. Dans les couloirs j'ai pu voir sa mère, elle a fondue en larmes dans mes bras.

Sa mère- ma fille...

Je pleurais à chaudes larmes dans ses bras. Elle ma embrassé avant de rentrer dans la chambre.

J'ai continué mon chemin, je voulais m'éloigner de lui. Je ne veux pas me dire que je vais souffrir. C'était trop difficile pour moi.

Je commençais également à aimer Ousmane. Je ne dirais pas amoureuse parce que je ne l'ai jamais été et je le serais jamais mais je l'aimais beaucoup. Il a tout pour lui, c'est un garçon fantastique. Je veux pas souffrir et je veux pas qu'il souffre.

(...)

Je suis rentrée à mon appartement en pleure, j'avais dormis quelques heures et je m'étais réveillée en voyant qu'il était déjà 5 heures du matin.

Je me suis levée déboussolée, vide d'émotions. J'avais assez pleuré et là je me sentais vide, je ressentais rien et tout à la fois.

J'avais un mal intérieur horrible, j'avais le cœur tellement lourd que j'avais envie de rien faire. Je me sentais plus moi. Je suis allée prendre une douche pour me remettre les idées en place et ensuite je suis sortie. Ça a toqué à ma porte alors je suis allée ouvrir.

Je l'ai directement pris dans mes bras.

Youssuf- Ça va ?...

Il avait les yeux tout rouges, il avait du pleurer.

J'ai hoché la tête.

Youssuf- tout le monde est au courant maintenant.

- tout le monde sauf...

Lui et moi- Hamza.

On l'avait dit en même temps. Je l'ai accueillie chez moi et j'ai refermé la porte. Il y avait un silence qui régnait. Nos cœurs avaient mal.

On c'est assis sur mon canapé.

Youssuf- tu ressens quoi toi ?

J'ai levé ma tête vers lui visiblement étonnée de la question.

- Je...

J'ai soufflé, c'était trop dur.

Youssuf- moi je ressens rien. Je suis perdu et j'ai mal au cœur. J'ai beaucoup pleuré et la je suis juste fatigué, j'en ai marre de tout. C'est mon cousin, j'ai grandis avec lui..

- Je sais...

J'ai eu du mal à prononcer ma phrase. A la fin de ma phrase j'ai du fermer mes yeux essayant tant bien que mal de retenir mes larmes.

- on va être tous ensemble pour cette épreuve..

Il a hoché la tête.