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- Ousmane ?

En ouvrant la porte, j'ai découvert Ousmane allongé sur le sol, mon cœur c'est accéléré et j'ai hurlé.

- OUSMAAAAANE !

J'ai courue vers lui, il répondait pas. Je me suis penchée et j'ai touché son cœur, il battait encore.

En moins de deux secondes Fatima et Mamadou sont arrivés en courant.

- FATIMA SORT AVEC IBRAHIM !

Fatima- v...vient.. Ibrahim.

Elle a prit mon fils par la main et ils sont sortis. Mamadou a mit une grosse gifle à Ousmane.

Mamadou- RÉVEILLE TOI !

- tes malade ! Ousmane ?... appelle les pompiers !!

Il a sorti son téléphone pour appeler les pompières, pour une fois qu'il faisait quelques choses.

Je suis restée à côté de Ousmane, j'avais trop peur je savais que ça n'allait pas. J'ai posé ma tête sur son torse.

Mamadou- mais t'es pas infirmière toi ?

- Je suis prof !

Mamadou- ah oui c'est vrai.

(...)
Quelques minutes plus tard les pompiers sont arrivés et ils sont partis avec Ousmane. J'ai voulu monter dans le camion mais ils ont refusés alors j'ai pris la voiture de Ousmane et je suis allée à l'hôpital.

Fatima et Mamadou sont partis avec la voiture de Fatima et mon fils.

On est arrivé à l'hôpital et on attendait des nouvelles. On a attendu des heures avant qu'une infirmière vienne nous voir.

Elle- Bonjour, vous êtes là pour monsieur Seydi ?

J'ai directement fait oui de la tête.

Elle- il va bien, il a juste fait un petit malaise et il a juste une petite pneumonie. Ça devrait aller mieux dans quelques temps, on lui a donné un traitement.

- oufff, on peut le voir ?

Elle- oui vous pouvez.

On c'est tout les 3 dirigés vers sa chambre, Mamadou portait mon fils.

J'ai toqué et Ousmane a répondu.

Ousmane- rentre !

J'ai poussé la porte pour rentrer et on la vu allongé sur son lit, sur son téléphone.

J'ai arraché son téléphone et j'ai vu qu'il parlait avec son cousin, j'ai pas lu les messages et je lui ai rendu.

Mamadou- Ça va mon gars ?

Ousmane- Ouais tranquille. Ayah je t'ai dis, j'ai juste une petite pneumonie ça devrait aller.

J'ai hoché la tête, j'avais quand même été bien inquiète.

(...)

Ayah : « combattre pour abattre » Où les histoires vivent. Découvrez maintenant