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Je pensais voir Ousmane avec mon fils derrière la porte mais ce n'était pas ces visages que j'ai vu, j'ai vu son visage.. Le mien c'est décomposé.

??- t'es belle dis donc. *sourit*

- k... Ke..Keraïm ?..

Keraïm- t'a l'air étonnée de me voir, Ayah. Je t'avais pourtant dis que je te retrouverais peu importe où t'allait. Tu me fuis ?

Mon cœur battait à fond, je voulais juste qu'il parte, qu'il s'en aille loin de moi et de mon fils. Rien que revoir son visage me rappelait tellement de mauvais souvenirs...

Ce psychopathe m'avait directement retrouvé. Je voulais qu'il sorte de ma vie mais j'étais décidément loin d'être débarrassée de lui..

- Je... je te fuyais pas...

Keraïm- Tu me fais pas entrer ?

Le cœur lourd, je l'ai fais entrer et j'ai fermé la porte derrière moi.

Keraïm- la moindre des choses. Où est mon fils ?

- Je... j'arrive.

Keraïm- Tu vas où ?

- aux toilettes tu veux me coller aussi ?

Keraïm- *rire nerveux* commence pas Ayah, un conseil.

Je me suis très vite calmée et je me suis enfermée dans les toilettes.

J'ai saisis mon téléphone et j'ai envoyé un message à Ousmane. « Revient pas ». Heureusement il m'a répondu à la seconde.

Ousmane Coach

- Quoi pourquoi ?
Qu'est- ce que tu racontes ?

- Juste, revient pas.
Garde mon fils à dormir pour
ce soir s'il te plaît. Je t'expliquerais.

- Hum, ok

...

J'ai refermé mon téléphone et j'ai soufflé. Au moins ça, c'était réglé. J'ai bien évidemment effacé les conversations avec Ousmane et supprimé son numéro.

Désolé mon fils. Pardonne moi...

J'ai inspiré, j'ai pris mon courage à deux mains et je suis sortie des toilettes en faisant mine de tirer la chasse d'eau. Je me suis lavée les mains, le visage. Je me suis regardée dans le miroir.

- Tu es forte Ayah, tu vas y arriver. Soit naturelle.

J'ai inspiré une nouvelle fois et je suis sortie de la salle de bain en radoptant mon sourire hypocrite.

Je me suis dirigée vers le salon.

- C'est bon.

Keraïm- t'a mis du temps. Assis toi. *sec* on doit discuter.

Je me suis assise. Me sentir près de lui n'était pas du tout rassurant pour moi. Je savais que ça allait être difficile aujourd'hui mais j'allais rester forte pour mon fils.

Ayah : « combattre pour abattre » Où les histoires vivent. Découvrez maintenant