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Hamza- mon père me l'a donné parce que j'étais fort, alors je te la donne parce que t'es forte.

- Hamza...

Hamza- *me coupe* refuse pas.

Je lui ai tendu mon poignet et il me l'a attachée. Je l'observais, elle m'allait bien. J'ai lu « force » en bambara, je suis forte.

- merci.

??- Madame Amara ?

Le médecin est venu vers nous, Hamza c'est levé et je me suis levée après lui.

Hamza- oui ?

- C'est toi madame Amara ?

Hamza- *rire* aller toi.

Médecin- *rire* j'aurais pas imaginé que ce serait vous mais bon. Madame, venez avec nous.

Je suis partie avec les médecins.

(...)

J'étais k.o. J'avais fini l'après-midi à l'hôpital, Hamza m'avait attendu patiemment.

Ils m'avaient soigné mes blessures, j'avais pas le nez cassé heureusement pour moi mais il était assez endommagé. Ils m'avaient mît un plâtre. C'est ça le gros problème.

Genre moi la Ayah j'avais un big plâtre ? Purée, Kera allait me le payer. Heureusement que c'était le bras gauche mais quand même, je ne pouvais pas supporter ce plâtre.

Je suis sortie de la salle plus énervée que jamais à cause de ce vieux plâtre. En salle d'attente, j'ai vu Hamza qui fumait, super... On fume dans un hôpital !

Il a levé la tête vers moi avant de jeter sa cigarette par la fenêtre derrière lui. Quand il m'a vu, il m'a regardé de haut en bas et il a explosé de rire. Je le regardais super mal.

Hamza- *rire* C'EST QUOI ÇA ?!

- C'est pas drôle, aller on y va.

Hamza- un coup de bras je suis mort la.

- aller ferme la.

Il a touché mon plâtre.

Hamza- C'est balaise quand même.

- bah ouais, ça va pas être mou.

Hamza- dur comme ma teub.

Je l'ai dévisagé, je commençais à être habituée maintenant.

- pffff.

On est sorti de l'hôpital, j'étais pas prête à toutes les questions qu'on allait me poser...

Hamza- on dirait popeye sur la vie de ma mère.

J'avoue la j'ai rigolé.

Hamza- même toi tu rigoles. Nan mais sérieux c'est quoi ce big truc ? Tu vas garder ça combien de temps ?

- Le temps que tu fermes ta gueule.

Hamza- bah je la ferme tout de suite alors.

Ayah : « combattre pour abattre » Où les histoires vivent. Découvrez maintenant