thérapie par amour Steve Mcgarrett

chapitre 4

Point de vue de Steve McGarrett.

Quand je me réveillai le lendemain, j'eus le bonheur de sentir Sam contre moi. Nous étions enfin ensemble, depuis le temps que j'attendais ça ! J'avais passé la plus belle journée de ma vie la veille en sa compagnie, et cette journée près d'elle m'avait conforté dans la place que mes sentiments pour elle prenaient. En quelques semaines à peine elle était devenue la personne pour laquelle je voulais me battre, celle qui faisait battre mon cœur.

Elle bougea un peu contre moi je vis qu'elle commençait à se réveiller. J'embrassai tendrement ses lèvres et elle ouvrit ses beaux yeux noisette.

- Bonjour, murmura-t-elle en souriant.
- Bonjour, répétai-je.
- Ce serait le rêve de se réveiller comme ça tous les matins.
- Ça peut s'arranger.

Elle me regarda en souriant et se blottit encore plus contre moi, si c'était possible. Elle avait raison : se réveiller de cette façon était incroyable, et même si ça faisait à peine vingt-quatre heures qu'on était ensemble, je faisais déjà des projets pour nous deux. Je voulais vivre avec elle, je voulais qu'on se marie, qu'on ait des enfants. Elle ne voulait pas qu'on aille trop vite, et je la comprenais ; mais lorsqu'elle sera prête, je le serai aussi.

- Qu'est-ce que tu veux faire, aujourd'hui ? lui demandai-je.
- Tout ce que tu veux, tant qu'on est ensemble.

Je savais ce que je voulais faire. Nous nous levâmes pour déjeuner puis elle me dit :

- Avant tout, il faudrait passer chez moi pour que je récupère des habits.
- On va commencer par ça. Je vais prendre une douche et tu prendras la tienne chez toi.
- Oui, chef.

Je me rendis à la douche et sortis de la salle de bain cinq minutes plus tard, habillé.

- Tu es rapide, s'étonna-t-elle.
- C'est une habitude que j'ai gardé de la Navy. On était chronométrés pour la douche et on avait trois minutes.
- L'une des raisons pour laquelle je ne fais pas partie des SEALs, remarqua-t-elle en riant.

Son rire était si communicatif que je ne pus que rire à mon tour.

- C'est cinq minutes pour les filles, à cause des cheveux, ajoutai-je.
- Cinq minutes c'est le temps que je reste sous l'eau à la fin de ma douche pour me détendre.
- Enfile ton short, je ne te sors pas si tu ne portes que mon tee-shirt.

Après qu'elle se soit habillée, nous montâmes dans sa voiture pour aller chez elle.

[***]

Pendant qu'elle s'était habillée, j'avais nettoyé l'intérieur de ma voiture du sang que j'avais mis vendredi soir en arrivant chez elle, et je nous emmenai à la plage. Nous nous promenions main dans la main au bord de l'eau quand elle me demanda :

- Parle-moi de toi.
- Seulement si tu me parles de toi après.
- D'accord, ça me va.
- Quand j'étais petit, je voulais être flic comme l'a été mon père. C'était un père incroyable et un flic exemplaire. Je venais d'avoir seize ans quand deux flics sont venus m'annoncer la mort de ma mère dans un accident de voiture. J'étais effondré, tout comme ma petite sœur, et mon père nous a séparés. Il a envoyé Mary vivre sur le continent avec notre tante Deb et je suis resté avec lui. Je suis parti à Coronado quand j'ai eu dix-huit ans pour devenir SEAL et à partir de ce moment, on ne se voyait plus beaucoup. Il y a cinq ans, j'ai assisté à son assassinat au téléphone. Le connard qui l'a tué avait appris que son frère avait trouvé la mort dans l'embuscade dans laquelle nous venions de tomber, et il a décidé de se venger. Je suis venu ici pour enquêter sur le meurtre de mon père, et c'est là que j'ai rencontré Danny. J'ai mis en place le 5-0 à ce moment. Il y a deux ans, j'ai appris que ma mère était en fait vivante.
- Ça doit faire un choc.
- Ouais, effectivement. Et là elle a encore disparu, je ne sais absolument pas où elle est. Jusqu'au moment où elle réapparaîtra. Mon père t'aurait adorée. Il voulait que Mary fasse des études médicales, mais ma sœur n'est pas du genre à beaucoup étudier.
- Elle travaille dans quoi ?
- Elle est hôtesse de l'air. À ton tour de me parler de toi.
- On peut s'assoir ?
- Bien-sûr.