thérapie par amour Steve Mcgarrett

épilogue

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Point de vue de Kathleen McGarrett.

Mon frère aîné, Michael, était le portrait craché de notre père. Aussi tête brûlée et aussi peu prudent sur le terrain. Michael avait pris la suite de papa à la tête du 5-0 cinq ans auparavant, tandis que j'avais suivi la voie de maman et choisis la chirurgie. C'est un domaine qui m'avait toujours passionnée, je voulais sauver des gens comme ma mère avait sauvé mon père trente ans plus tôt.

Michael était donc arrivé à l'hôpital avec une balle dans le bras et j'étais en train de le soigner. Malgré le fait qu'il m'énervait à ne pas faire attention sur le terrain, j'adorais mon frère et nous étions très proches.

- Tu travailles sur quoi, en ce moment ? lui demandai-je alors que j'étais en train de recoudre sa plaie.
- Une affaire conjointe avec le FBI, ils ont un témoin sous protection qui a disparu et ils pensent qu'il peut être à Hawaii. L'agent avec qui je travaille a été blessé aussi, il va bientôt arriver. Tu le reconnaîtras, tu verras. Il me fait penser à Oncle Danny.
- Je vais aller voir ça, conclus-je en terminant son pansement. Fais attention à toi, Mike.
- Promis, Kathy.

Il m'embrassa sur la joue et je sortis de la chambre pour attendre son collègue. Je vis débarquer aux urgences un homme blessé au bras comme mon frère, mais ce qui les différenciait était leur tenue vestimentaire : contrairement à mon frère, il portait un costume, tenue très inhabituelle à Hawaii. Il était cependant très beau, et je dois avouer que son style sérieux me plaisait beaucoup.

- Venez avec moi, je vais m'occuper de vous, lui dis en le menant vers une chambre.
- Vous avez vu le Commandant McGarrett ? demanda-t-il.
- Oui, je viens juste de le soigner. Vous êtes son collègue, je suppose.
- Agent James Aubrey, FBI.
- Docteur Kathy McGarrett. Je vous anesthésie le bras pour enlever la balle ?
- J'aimerais beaucoup, je ne savais pas que l'anesthésie était en option. Vous êtes une parente de Michael ?
- Michael est mon frère. Lui et mon père évitent le plus possible les anesthésies, allez savoir pourquoi.
- Ah donc c'est génétique ? Ça ne vient donc pas de Michael cette habitude de ne jamais rien faire comme les autres ?
- Ils ont tous les deux suivi un entraînement de SEAL, ça doit venir de là.

J'aimais beaucoup parler avec lui, d'ailleurs je sentis un sourire niais apparaître sur mon visage. Je l'aidai à enlever sa veste et coupa sa chemise pour pouvoir le soigner.

- Vous n'avez pas une tenue habituelle pour la région.
- Oui, j'avais remarqué, répondit-il en souriant. J'ai simplement la tenue que je dois porter pour mon travail, je vois mal un agent du FBI en short et tong.
- Ça ferait un nouveau genre. En tout cas, moi j'aime bien votre style. Je peux vous poser une question ?
- Oui, bien-sûr.
- Vous n'êtes pas un peu jeunes pour être au FBI ?
- On me le dit souvent, et il faut du temps pour que je prouve qu'on peut me prendre au sérieux. Ce qui me diffère de la plupart de mes collègues, c'est qu'ils ont souvent eu une carrière militaire avant d'entrer dans l'agence, alors que j'ai passé tous les tests à dix-huit ans.
- Vous êtes doué.
- Merci.

Je terminai son pansement et lui amenai le formulaire à remplir.

- Je suis désolé, je suis gaucher.

Et son bras gauche était encore endormi par l'anesthésie.

- Je vais le remplir à votre place. Nom ?
- Aubrey. Avec un A.
- Prénom ?
- James.
- Âge ?
- Vingt-neuf ans.

Je continuai de lui demander des informations, mais au moment où le dossier était rempli, j'avais envie de passer plus de temps avec lui, alors je voulus inventer des questions.

- Plat préféré ?
- Les spaghettis bolognaises. Vous vous moquez de moi ? demanda-t-il en riant.
- Ce n'est pas mon genre, dis-je avec un sourire en repartant.

Il put sortir de l'hôpital quelques heures plus tard, après que les effets de l'anesthésie se soient estompés. Alors que je pensais ne plus le revoir, il frappa à la porte de mon bureau.

- Je voulais vous remercier avant de partir, me dit-il.
- Me remercier pour quoi ?
- Pour m'avoir soigné, et je dois avouer que vous êtes le premier médecin qui ne me fait pas peur.
- Vous, un agent du FBI ultra-compétent, vous avez peur des médecins ? demandai-je en éclatant de rire.
- Que voulez-vous, on a tous nos faiblesses.

Il s'approcha de moi et m'embrassa doucement sur le lèvres.

- Je reviendrai vous voir, murmura-t-il avant de partir pour de bon.

Quand allai-je revoir cet homme pour lequel j'avais eu un coup de foudre ?